CHAPITRE VINGT NEUF

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Simon //

Je n'aurais pas dût m'énervé ni lui balancer ces vacheries... mais voir Tim si proche de Léonie me mettais hors de moi. 

"Vous m'avez demander de satisfaire Mademoiselle Ballas" 

"satisfaire" 

Ce connard avait très bien choisi ses mots. 

De Simon Moros à Tim Habrock: 

> Dsl. J'ai été trop loin. 

Apres quelque minutes je ne pouvais m'empêcher de rajouter. 

> Elle va bien ?  

De Tim Habrock à Simon Moros

> Elle va bien. 

Bon, il n'avait pas répondu au excuses mais au moins elle allait bien. 

Avec lui.

Je devais vraiment me calmer. Je ne pouvais pas mettre la ville à feu et à sang dès qu'elle adressait la parole à quelqu'un d'autre que moi. D'autan que nous avions des choses plus importante à gérer. Il faudrait que je lui demande la liste, elle pourrait peut-être m'aider finalement. 

Vers minuit, alors que je regardais GossipGirl, Léonie et Tim revinrent; J'essayais de rester calme face à leur proximité. Je me levais et attendait, les bras ballant. Je ne savais pas quoi faire ni comment m'excuser. 

- Je.. Commençais-je. 

- Tu peux te rassoir ? Je dois vous parler. Me coupa t-elle. 

- Oh, oui. 

Je fronçais les sourcils. Nous parler ? Que c'était-il passé pendant cette sortie ? 

Je me rasseyais et Tim vint s'asseoir à mes côté. Léonie tira sur la manche de son pull. Elle le faisait toujours quand elle était anxieuse. 

Donc presque tout le temps.

Elle prit une grande inspiration et fixa son regard dans celui du garde. 

Reste calme. 

Si ce connard sort avec je le butte. 

- Bon. Souffla t-elle. 

Les propos qui suivirent me firent presque regretter qu'elle ne m'annonce pas une nouvelle idylle. 

Elle nous raconta son enfance avec son père violent physiquement et sa mère violente psychologiquement. Je serrais les points, j'ignorais totalement toute cette partie de sa vie. Elle n'avait rien dit quand je lui avait parler de Père. Elle avait écoutée, patiemment; Avait compris. 

J'aurais dût m'en rendre compte. 

Léonie essuya son oeil noir avant qu'une larme ne tombe. Elle fixa de nouveau son regard dans celui du garde et il l'incita à continuer. 

- On s'est toujours moquée de moi.. à cause de mes yeux, de mes cheveux, de mes tâches. Mes parents n'achetaient jamais de nouveau vêtements, je devais attendre noël pour avoir de l'argent et m'en racheter des nouveaux, donc je n'étais pas à la "mode". Elle ricana malgré son visage crispé par la douleur de ses souvenirs.

- Mais en vrai, ça allait, j'avais pas de pote mais ça allait. Quand je suis arrivée au collège j'ai rencontré Maya... 

Son corps fut parcouru par un frisson, elle tira de plus belle sur la manche de son pull et continua. 

- Au début, elle me poussait juste dans les couloirs, elle faisait tomber mes affaires, elle lançait des rumeurs mais rien de bien grave. 

Curieuse façon de voir les choses. Mes envies de meurtre commençaient à se réveiller. Heureusement que Tim avait prit le nom et le numéro de cette salope. 

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