CHAPITRE VINGT SIX

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Léonie- 

Nous discutions encore dans la cuisine, mêlant le chef et le garde a notre conversation, quand les portes de l'ascenseur s'ouvrèrent sur Maéva et un homme de la même carrure que James.

À sa vue mon coeur se serra. La belle blonde affichai un sourire radieux, les lèvres peintes de la même satané couleur que la veille; Ses long cheveux étaient tirées en une queue de cheval distinguée sur le haut de son crâne et sa tenue, bien que formelle, lui donnait une silhouette incroyable.

Cette pétasse est vraiment magnifique.

Elle salua de la main James, m'ignorant ,comme à son habitude, et monta les escaliers, laissant l'homme quelle accompagnait seul. Je la suivait du regard rêvant de pouvoir l'étranglée par la simple force de ma pensée. Malheureusement je l'entendit toquer à la porte de Simon et le saluer de sa voix haut perchée.

Dommage. 

Tim ! Salua le garde.

Je me concentrais tant bien que mal sur le nouvel homme qui avait en charge ma protection pour les prochaine vingt quatre heures et lui offrait un sourire, que j'espérais, chaleureux.

- Bonjour, Je suis Léonie et elle, c'est Flavie, mon amie.

- Meilleure amie. Rectifia t-elle en souriant et en lui serrant la main.

- Tim.

Il paressait plus froid que James. De même carrure, Tim arborait une coupe en brosse avec des cheveux noir, une peau blanche maculée de tatouages et des yeux d'un bleu polaire presque translucide. Je lui donnais une petite trentaine d'années.

- Léonie trouve que ton prénom ne fait pas assez peur. Le taquina James.

Le garde haussa un sourcil et m'inspecta de son regard glacial; Ce qui eut pour résultat de me faire tout de suite changer d'avis, Il aurait tout aussi bien put s'appeler Petit Coeur, qu'il hanterait quand même les cauchemars d'un chef de gang. Un sourire en coin révéla une fossette; Il passa la main dans sa fine barbe et haussa les épaules

- Je peux te fournir mon pedigree si tu veux ?

- N.. Non, merci, ça ira. Bégayais-je

Il devait être la première personne à me tutoyer d'office depuis mon arrivé dans cet appartement. Je ne savais pas si c'était en raison de notre âge ou s'il s'en foutais juste. Dans tout les cas m'a réponse le fit rire.

- Bien.

Il détacha finalement son regard de moi pour interroger son collègue.

- Que dois-je savoir ?

- Elle est très différente de tout ce que tu as put gérer. Ricana t-il. Pour le reste, viens avec moi, monsieur Moros te diras tout ce que tu dois savoir.

Les deux hommes avancèrent vers les escaliers quand Maéva descendit en trombe et rejoignit l'ascenseur.

- On dirait qu'elle pleure. Me murmura Flavie.

Avant que les portes ne se ferment je put remarquer que son mascara avaient effectivement coulé le long de ses joues. Elle me lança un regard noir, presque destructeur et disparue. James se retourna vers moi un sourcil haussé et je lui rendais le même air interrogateur. Que pouvait-il s'être passé à l'étage pour qu'elle décampe à cette vitesse ?

- Tu crois qu'il la larguer ? Me demanda Flavie une fois seules.

- Je n'en sais pas plus que toi..

- C'est quand même chelou, t'as vue comment elle t'a regarder ? On aurait dit qu'elle voulait te tuer. Il l'a largué pour toi, c'est sûr.

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