CHAPITRE DIX-NEUF

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XIX-Léonie


Le garde du corps m'attrapait le bras. Il serrait trop fort. Je grimaçais. La tête me tournais, je ne voyais presque plus rien de mon œil droit et ma tête me lançais. Marc me tirait pour me mettre debout. Je ne devais pas tomber. Je devais restée solide.


Ne montre pas ta faiblesse.


Je n'osais pas regarder Simon ; Trop honteuse. J'étais l'idiote qui lui faisait perdre sa société, son héritage. Si je n'étais pas sortie, son père ne m'aurait pas attraper, il n'aurait rien eut contre Simon. Je devais faire profil bas, courber l'échine. Je ne pouvais pas lui causé plus de soucis. Je ne comprenais pas pourquoi il avait accepter, pourquoi il ne me laissait pas mourir.


Mourir n'est pas si mal.


Peut-être refusait-il d'avoir plus de sang sur les mains ? Peut-être avait il pitié de moi ?

Je peinais à rester debout, si Marc avait lâcher mon bras, je me serais écroulée.

- Met la dans la voiture. Cracha mon patron à l'homme derrière moi.

- Nous t'attendons donc demain. Huit heures, ne soit pas en retard.

Je n'entendis pas la réponse de Simon, Marc m'emportais déjà dans le couloir. Chaque pas était plus douloureux que le précédent, ils résonnaient dans mon crâne comme des coups de massue.

Le couloir me paraissait faire des kilomètres. 

Arrivée dehors, le soleil de milieu d'après midi m'aveugla, je reculais et butais contre l'immense corps de Marc. Il grogna et me poussa, manquant de me faire tomber.


Connard.


Une fois dans la voiture, je poussais un long soupire. Si monsieur Moros respectais sa part de l'accord, je ne risquais plus rien. Je posais ma tête contre la vitre. Par chance la voiture était à l'ombre et la vitre fraîche apaisais mes blessures. Le goût métallique du sang dans ma bouche me levais le coeur. Mon patron ne tarda pas à nous rejoindre. Il s'essaya à ma gauche, à l'arrière du véhicule.

- Je te remercie d'être sortie ma jolie, tu m'as offert l'occasion parfaite de récupérer mon dût.

Ma jolie.

- Vous êtes un monstre. Soufflais-je, à bout de force.

- Allons, cesse tes flatteries.

Il déposa sa main ridé et dangereuse sur ma cuisse. Je me dégageais furieusement en lui adressant un regard noir. il ricana et indiqua notre prochaine destination à Marc avant de passer un coup de téléphone. Je voulais écouter ce qu'il disait, essayer de récupérer des informations compromettante, de quoi pouvoir le faire chanter, mais je n'entendais rien. La douleur sifflait dans mes oreilles et les profondeurs du sommeil m'appelaient. Je fini par me laisser bercer par les secousses de la voiture et m'endormit, terrasser par la souffrance et la culpabilité.

Je me réveillais en sursaut, tirer par les bras puissant du garde du corps. Je ne savais pas combien de temps nous avions rouler mais le soleil était toujours bien haut dans le ciel. J'avais penser que mon patron nous emmènerais dans un endroit reculer, un peu à l'écart des gens, comme lors d'une prise d'otage, ce premier rendez-vous avait déjà été tellement cliché, mais je reconnaissais l'endroit.

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