CHAPITRE DIX-SEPT

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XVII-Léonie.


Je me réveillais dans le lit de Matt. Il n'avait pas dormi avec moi, il avait prit le canapé. Contrairement à Simon, Matthieu n'habitais pas dans un penthouse, et même si l'appartement était grand, il ne contenait qu'une seule chambre.

Je prenais le temps de regarder autours de moi. La pièce était lumineuse. Les rayons du soleil passaient à travers les rideaux de couleur crème. Matt avait du goût. Les meubles de sa chambre était en bois clair, tout comme le sol et le lit. Les draps en lin m'enveloppaient et sentaient bon la verveine. L'odeur de Matt pensais-je. Une odeur très éloignée de celle de Simon.

Je sortais du lit et mes pieds furent accueillit par un large tapis beige en poils long. Tout ici était doux et cosy. Tout ici était à l'opposé de celui qui me provoquait cette douleur lancinante dans la poitrine.

Je décidais d'explorer les lieux. Matt devait être parti, l'appartement était silencieux. Matt m'avais déjà dit qu'il n'avait pas de domestique. Il n'appréciait pas d'avoir des gens chez lui. Simon non plus, pourtant, cet assisté n'hésitais pas à en avoir.

Hier en arrivant, tout était sombre, aujourd'hui, tout était baigné de soleil. Les murs était clair sans être totalement blanc. Le salon n'était séparer de la cuisine que par un plan de travail avec des tabouret de bar en bois. La décoration n'était finalement que la continuité de ce qu'étais sa chambre, un endroit chaleureux et apaisant. Je m'asseyais dans le large canapé en velours marron clair pour regarder mes messages. Mon cœur se serra en constatent qu'aucun ne provenais de Simon.

Je ne me comprenais pas. Comment pouvais-je à ce point ressentir de la colère et de la tristesse ?


Idiote.


Le pire était sûrement mon incompréhension. J'aimais savoir. J'avais besoin de savoir. De comprendre. Pourquoi me mettre à la porte ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi après m'avoir embrasser ?


Parce que tu n'es rien.


Idiote.


Tu n'es qu'un jeu.


Un passe-temps.


Idiote.


Idiote.


Idiote.


Alors que mes démons crachaient en boucle dans mon esprit, je me décidais à aller courir. Je devais les faire taire. Je ne devais plus me laisser aller à les écouter.


De Dame Vomis à Raclure de Bidet :

> Je sors courir. J'ai mon tel au besoin.


J'enfilais à la hâte un de ses t-shirts, mon legging de course noir et sortait de l'appartement.


Je courais depuis une dizaine de minutes quand la sensation d'être suivis apparut. Je ne connaissais pas bien le quartier mais Matt n'habitais pas très loin de l'hyper centre. Je décidais de le rejoindre, même si cette sensation était sûrement dût a mon imagination, je me sentais plus en sécurité dans un lieu fréquentée. Alors que la sensation ne me quittais pas, je repensais à mon accident et au révélation de Simon. Et si son père revenait pour me tuer ? Et si j'étais réellement suivis ?

Je regardais derrière mon épaule rapidement. Rien.


Tu te fais des films.


Idiote.


Je décidais tout de même de ne pas ralentir la cadence et d'éteindre la musique dans mes oreilles. Je devais être en pleine possession de mes moyens.

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