CHAPITRE VINGT

18 1 0
                                    

XX-Simon


Je traversais le couloir à grande enjambée.


Faites qu'il ne soit pas trop tard.

Faites qu'il ne soit pas trop tard.


Je ne frappais pas et entrait directement dans le grand bureau de Père. La scène devant mes yeux me provoqua des sueurs froides.


Léonie était assise derrière le bureau, son visage tuméfié paraissait apaiser, les yeux fermés elle semblait prête à recevoir sa sentence. De l'autre côté de l'arme, le bras tendu, le visage de Père ne dégageais aucune autre émotion que l'ennuie.

Je claquais la porte, provoquant leur surprise. Léonie sursauta et ouvra grand ses yeux dépareillés.

- Nous ne t'attendions plus fils.

- Vous n'auriez pas trafiquer ma voiture, je serais arrivez plus tôt, Père.

Étrangement, je cru apercevoir de l'incompréhension dans son regard. Il ne semblais pas comprendre ce que j'insinuais. Je continuai :

- C'est bien vous qui avez siphonner mon réservoir n'est ce pas ? J'ai dût appeler un taxi, et vous savez comme moi qu'a cette heure, il est compliqué de circuler dans le centre ville.

- Tu es ridicule. En quoi cela m'aurait été utile? Pourquoi aurais-je fait tout cela alors que j'allais récupérer la totalité des parts de ma société ?

Il n'avait pas tord, mais alors, qui ? Qui aurait eu un intérêt à me faire arriver en retard ? Cette personne ne pouvait être qu'un proche au courant du rendez-vous matinal. Je frissonnais, j'avais un mauvais pressentiment. J'avais un traître dans mes amis, et je n'en comptais pas énormément. Je n'en n'avais que deux,  et l'une de ces deux personne était en face de moi, une arme pointé sur la poitrine. Je jetais un regard à Léonie et je sût que nous pensions la même choses. Matt.  Elle m'adressa un mince sourire et sa poitrine se leva doucement, me rappelant soudaine l'arme pointé dessus. 

- Vous pouvez poser votre arme, je suis là maintenant.

Père baissa l'arme et se rassieds, m'invitant à en faire de même.

- As-tu écris ton article ?

- Je veux d'abord vérifier que vous avez respecter votre pars du contrat.

Il acquiesça. L'échange était très cordiale. C'était étrange, je n'en avait pas l'habitude. Nos échanges avaient toujours été houleux et froid, jamais cordial. Il appuya sur l'un des nombreux bouton de son téléphone fixe et demanda à l'accueil de joindre monsieur Arkana, son privé. Ce dernier ne tarda pas à répondre.

- Monsieur Moros ? Bonjour.

-  Anders,  je veux que tu supprimes absolument tout les dossiers lié à Mademoiselle Ballas Léonie.

- Bien monsieur. Dois-je également arrêter les recherches en cours ?

- Oui, avec effet immédiat.

Un court silence ce fit entendre, puis le privé reprit la parole.

- C'est fait monsieur.

Mon géniteur raccrocha et croisa ses doigts sur la table.

- A toi.

- Je n'ai pas fini.

Je tournais mon regard vers Léonie.

ILLUSOIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant