CHAPITRE TRENTE DEUX

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Léonie //

Je me relevais du bureau. Le groupe ne tarda pas a nous rejoindre et ce, sans aucun commentaire. 

Dieu merci. 

Nous nous accordâmes sur un seul et même plan. 

Nous allions faire croire à monsieur Moros que Simon désirais réacheter sa part, le géniteur allait par curiosité et par égo demander au fils de le rencontrer, alors il irait le voir et ferais semblant de le faire chanter, ainsi nous espérions enregistrer un maximum d'aveux. 

Le tout sans envoyer Simon derrière les barreaux, ou pire, le tuer. 

Ensuite nous irions déposer les preuves a l'ami de Matt au poste de la 99eme et nous laisserions la justice faire le reste. 

Même sur le papier notre plan comportais beaucoup de part d'ombre et même si Tim resterais avec lui tout le long, je ne pouvais m'imaginer le pire. ils n'étaient pas invincible. 

Christian Moros non plus

- Je veux que Léonie soit en sécurité en dehors de la ville, avec James et Flavie. Matt vous conduira

Quoi ? non ! 

- Mais je veux en être !

- Ce n'est pas négociable. Il cherchera à te faire du mal, malgré notre accord, et il est hors de question qu'il arrive a ses fins.

- Mais.. Protestais-je

- Non Léonie !

Il avait presque hurler et je levais mon majeur avant de sortir de la pièce. 

Connard.

Au fond, je lui en voulais de vouloir me protéger par ce que je voulais en faire de même. Je le détestais autant que je l'aimais, et a en croire mon rythme cardiaque pendant nos baiser, je le détestais vraiment beaucoup. 

Flavie me rejoignait dans la cuisine.

- Je veux bien une tasse aussi. 

Je nous servais du café chaud. Il était presque dix neuf heure mais je n'avais pas beaucoup dormi la nuit dernière. 

- Tu ne veux pas l'entendre mais Simon a raison de te faire sortir de la ville... Tu es son point faible, ça risquerais de mettre en péril la mission. 

- C'est drôle, ce sont tes lèvres que je vois bouger pourtant ce sont ses mots. Pestais-je

La brune ricana et bu une longue gorgée. 

- J'avoue tout. Fini t-elle par dire. 

- Mais il n'empêche que je suis d'accord avec Roméo, il ne veux pas perdre sa Juliette.. et moi non plus.. 

Je soufflais. Je savais qu'ils avaient raison et que je constituais un risque, mais être mise à l'écart des la première partie du plan me frustrait. 

- Bien. 

Je vidais mon café d'une traite. 

- Alors toi et Simon... 

Je haussais les épaules. Elle n'était pas bête elle avait deviner, et puis je savais qu'elle finirait par me poser la question. 

- Ne fait pas l'innocente on a tout entendu, tu n'es pas vraiment du genre discrète. 

Je manquais de m'étouffer et  sentais mon épiderme devenir cramoisi. Flavie rigola devant ma quinte de toux. 

- Jure moi que tu mens je t'en supplie. Implorais-je

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