CHAPITRE VINGT CINQ

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Apres lui avoir fait visiter l'appartement, je lui montrait ma chambre.

- Bordel, c'est immense ! Ça doit te changé de ton loft !

- T'imagines même pas ! Ricanais-je

Elle s'assit sur mon lit et caressa mon chat qui se mit aussitôt à ronronner;

- Alors ? Commença t-elle. Une chambre séparé ?

- Oui..

-  À cause de la blonde ?

- Entre autre..

Je soufflais en m'allongeant à côté d'elle. Il fallait que je trouve le courage de lui parler.

Au fond, une infime part de moi avait peur qu'elle ne me croit pas, ou qu'elle flippe et m'abandonne. Je ne lui en voudrais pas, moi même je m'abandonnerais si je le pouvais.

- Ce n'est pas à cause de Simon que j'ai quitter le taff. Avouais-je enfin.

- D'accord.

- Je vais te dire des choses qui vont être difficile a croire, s'il te plait ne m'interrompt pas, ça risque d'être long.

- Tu me fais peur Léo.

Et alors, ainsi, je sautais le pas, je n'omettais aucun détails, la soirée dans la maison d'enfance, le baiser avec Matt, la mort de son frère, les armes, la soirée dans le bar pour la mort de sa mère. le femme qu'il avait tué. Plus je racontais mon histoire, plus la jolie brune perdait son sourire. Elle ne m'interrompit pas et si elle avait des question, elle les gardait pour elle. Flavie buvait chacune de mes paroles, je tremblais en racontant la dernière interaction entre Simon et son père et enfin j'achevais mon récit sur la trace de rouge à lèvre dans le cou de l'homme que j'avais appris à aimer.

Je fermais les yeux, refusant de la voir m'abandonner; Mais au lieu de sentir le matelas se regonfler, les bras de mon amie entourèrent mon corps. La voix tremblante je m'excusais de ne pas lui en avoir parler plus tôt, que j'avais eu peur de la mettre en danger plus qu'elle ne l'était déjà.

- Je suis désolée Léonie. Désolée que tu es encore dût vivre ça seule.

Je lui rendait son étreinte. Son parfum fruité parvenant jusque'a mes narines me fit sentir chez moi. Elle était mon pilier, malgré la tempête elle restait à mes côtés.

- Quel connard. Il mériterait qu'on aille le réveillé avec un seau d'eau.

Je me dégageais de son étreinte et la regardait éberluée.

- Flavie Colette Josie Thern, je vous aimes.

- Normal, je suis formidable.

Elle se leva et j'en fit de même.

- Ton garde ne va pas nous en empêcher ?

- Je crois même qu'il voudra participer.

J'ouvrais la porte et laissait James entrer. Il avait eu le bon sens de nous laisser seul le temps que je raconte à mon amie la raison de sa présence.

- James, nous allons jouer un mauvais tour à Simon.

- Quel genre ?

Son sourire en coin révéla une fossette et je sut d'instinct que c'était gagner.

- L'honneur de mon amie à été sali, nous allons donc jeter un seau d'eau savonneuse au responsable.

Le garde acquiesça et nous ramena un seau et du produit vaisselle.

- Si on vous demande, vous les avez trouver sous l'évier de la cuisine.

- Vous êtes un chic type James. Applaudi mon amie.

ILLUSOIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant