CHAPITRE VINGT DEUX

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Léonie.

Je ruminais sous l'eau brulante. Les effluves de gel douche à la lavande me chatouillant le nez.

Idiote.

Je détestais ce mot.

Même si je n'aimais pas l'idée d'avoir un garde du corps, au moins Matt ne me surveillerait pas. J'allais pouvoir enquêter tranquillement, et Simon ne serait pas non plus sur mon dos.

Dommage..

Je refoulais cette pensée lubrique et éteignais l'eau quand on cogna à la porte de ma chambre.

La serviette enroulée autours de la taille et les cheveux trempée j'ouvrais, m'attendant à y trouver Simon. Peut-être venait il s'excusez ? Le connaissant je pouvais attendre longtemps, il ne devait même pas se douter de ce que je pouvais ressentir.

- Quoi ? Gondais-je

Je tombais nez a nez avec un chauve semblant tout droit sortir d'un gang.

Je reculais et tenais ma serviette. Était-il là pour m'enlever ? Je ne connaissais pas tout les hommes de mains que pouvais posséder monsieur Moros, mais cette armoire à glace pouvait tout a fait en faire partie.

J'attrapais la première chose que je pouvais pour me défendre, a mon plus grand désespoir ce ne fût qu'un parapluie.

- N'approcher pas. Hurlais-je

L'homme leva ses mains et je fût immédiatement frapper par leur taille. Il n'aurait aucun mal à m'écraser la tête comme une noix.

- SIMON ! Hurlais-je de nouveau en voyant l'homme s'avancer.Léonie.. commença celui ci, toujours les mains levées. 

- Je m'appelle James.

Simon apparu avec de gros yeux apeurée puis explosa de rire.

- Monsieur Moros m'a chargé de vous protéger Madame.

Je les regardais tour à tour, l'armoire a glace et Simon, qui se tenait les cotes en riant. Je lui balançais mon parapluie.

- Crétin.

Il l'attrapa avant qu'il ne le touche.

- Tu comptais vraiment te battre contre James avec un ... Parapluie ? 

- C'est la seule chose que j'ai trouvé. Marmonnais-je. 

- Je suis navrée de vous avoir fait peur Madame. 

- Ce n'est pas de votre faute.

Je lançais un regard assassin a son employeur.

- Appelez moi Léo, ou Léonie au pire, mais pas madame. S'il vous plait. 

- Bien. 

- James est en charge de ta protection nuit et jour jusque nouvel ordre, tu ne dois allez nul part sans lui, le moindre message suspect, le moindre appel, tu lui en parle, je compte sur toi pour ne pas faire l'idi-

- Ne fini pas cette phrase Simon. Le menaçais-je. 

- Bien. Je vous laisse faire connaissance. Tu verras James, ils sont difficiles a trouver, mais elle à de bon côté.

Je lui offrais un magnifique doigt d'honneur avant qu'il ne sorte, et il y répondit par un baisé envolé.

- Comment pouvez-vous travailler pour ce type ?

- Il a, lui aussi, de bon coté.. Je suppose. Ricana le chauve. 

- Mouais...

Il inspecta la pièce en silence. Il n'y avait pas grand chose a regarder, je n'avais toujours pas vider mes cartons, seul ma valise était éventrée sur le grand lit blanc.

ILLUSOIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant