CHAPITRE TRENTE QUATRE

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Léonie//

Je me réveillais grâce au rayon du soleil, j'avais dormi d'une traite et ça faisait du bien. Le souffle régulier et chaud de Flavie dans mon dos m'indiquait qu'elle dormait encore. Elle m'avait rejoins dans la nuit, nous dormions souvent ensemble, un peu comme des soeurs.  

Je me levais en prenant le soin de ne pas la réveiller, et sortais de la chambre. La maison était silencieuse, comme si personne n'était encore réveillé. 

Je tentais d'entrouvrir la porte de chambre de Simon et le remarquais allongé de dos. 

Il faisait face à la fenêtre et d'ici je voyais son corps se levé et s'abaisser, faisant mouvoir le tatouage dans son dos. Sa peau doré reflétait la lumière du petit matin. 

Sexy. 

Je m'apprêtais à décamper quand il se retourna. Le rayon, causé par l'ouverture de la porte, éclairait maintenant son visage, ses long cils noir retombant sur ses pommettes.

- Si tu veux me mater ferme au moins la porte, le soleil m'éclate la gueule. Grogna t-il. 

Je sursautais et sentais le rouge me monter au joues. 

Et merde. Bravo Léo. 

De son bras tatouer il leva la couette et se recula. Comme je ne bougeais pas il grogna de nouveau. 

- Vient là. 

On ne se ment plus ma grande, on fonce ! 

Je m'allongeais sous la couette, à l'endroit qu'il m'avait réservé et me lovais contre son corps chaud. Même si j'aimais mon amie, je devais avouer que la sensation du corps de Simon contre le miens était bien différente. 

Il referma son bras autours de ma taille et un dangereux désir s'immisça au creux de mes reins. Je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer de nouveau sur son bureau, l'embrassant et l'entendant gémir de désir pour moi. Je devais m'écarter de lui si je ne voulais pas devenir complètement folle, mais il me resserrait un peu plus. Le nouvel essai fut aussi peu concluant que le précédent. 

- Si tu continues de gigoter tes fesses contre mes parties  je vais vraiment finir par me réveiller Léonie. 

Je stoppais toute activité. 

Merde

Il me restera un peu plus et je sentais contre moi son excitation. 

Merde. 

Mon pouls augmenta en même temps que mon désirs. 

Dieu que j'avais envie de lui à cet instant. 

On agis ma belle ! 

Je me retournais contre lui et l'embrassais. Il me rendit le baiser instantanément. Un mélange de grognement et de jurons lui échappa. Mes mains se glissèrent dans ses cheveux et il intensifia le baiser, me laissant explorer sa bouche. Je ne pensais pas être capable de ressentir tant de désir avec si peu, pourtant je raffolais de ses lèvres, j'en demandais toujours un peu plus, comme si seul lui pouvait combler ma faim. Sa main droite glissa le long de mon dos, déclenchant une trainée de frisson sur son passage. un râle aiguë m'échappa alors que son autre main pinça  la partie sensible de mon sein. 

- Tu me rend dingue Chérie. Grogna t'il en mordillant mon lobe. 

le désir embrumait bien trop mon esprit pour lui répondre. Sa main lâcha mon sein pour descendre entre mes cuisses. Il passa un doigt contre mon clitoris, comme pour s'assurer qu'il était au bon endroit et il entama de doux cercle. Je me cambrait, c'était si doux, si bon. A mesure que mon plaisir montais, les cercles s'accélérait, sans jamais appuyer trop fort. L'entendre gémir de plaisir en me touchant me rendait folle. 

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