Chapitre 38 - Philadelphie - Pennsylvanie

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Je crois bien que la raison m'a quitté. A l'entente de ses mots, mon cerveau se vide. Privée, alors, de toute logique, je ne cherche plus à lutter. Maxwell plonge sur moi, plaquant, de nouveau, ses lèvres sur les miennes. Et, dans un signe de reddition complète, je me laisse choir contre lui.

Notre échange est bestial. Dépourvu de toute douceur. Et tandis que sa langue cherche à dominer la mienne, je sens ses doigts s'infiltrer sous mon haut, venant caresser ma peau ardente. Son toucher ne fait que rajouter de la matière à ma combustion imminente, même si je doute qu'il en soit conscient.

Entre ses bras, je ne suis plus qu'un tas, de chair frémissante, à l'idée d'être touchée par ses mains. Et appâtée, par le menu sur mesure qu'il me promet, je ne peux faire autrement qu'en saliver par avance.

Sans cesser de m'embrasser, il m'entraîne avec lui. Comme une junkie en manque de sa dose, je m'agrippe à lui, refusant de nous séparer une seule seconde. Mais il en va de même pour lui. Il me maintient si fermement contre lui, que nous sommes à deux doigts de fusionner l'un avec l'autre.

Nous avons juste la présence d'esprit de nous libérer de nos vêtements, jetant ma veste à capuche –pour moi- et sa veste de costume –pour lui- au sol. Ces sensations ressenties sont si puissantes, que la tête m'en tourne.

A bout de souffle, nous finissons par chuter, lorsque les genoux de Maxwell rencontrent le bord de la banquette. Il ne tente même pas de lutter, se laissant tomber sur le canapé rouge, m'obligeant, de ce fait, à m'asseoir à califourchon sur lui. Mes cuisses entourent son bassin comme un étau puissant, et je me retrouve pressée contre la bosse qui déforme l'avant de son pantalon.

_Ellea...

Sa voix rauque s'élève, abandonnant la fin de son faible avertissement, alors que, taquine, je me frotte à son érection, savourant les grognements de plaisirs qui proviennent du fond de sa gorge. Ses mains, viennent alors, impétueusement, sous mon tee-shirt, pinçant mes tétons turgescents. Je me cambre tandis qu'il martyrise ma poitrine, ne m'offrant aucun répit. En même temps, nos langues, joueuses, ne cessent de virevolter entre-elles, donnant une cadence à la douce torture qu'il m'inflige.

Le bruit de nos respirations saccadées, de succion de nos bouches, du tissu froissé, et de nos murmures de plaisirs, se mélangent, formant une symphonie qui accentue le désir qui coule en moi. Je sens ma cyprine tremper mon string et inonder mes lèvres – du bas -.

Je suis prête. Et lui aussi, à en juger par l'intumescence de son membre qui menace de faire craquer les coutures de son bas. Ces derniers jours, passés loin l'un de l'autre, n'ont fait qu'accroître notre volupté, et le besoin urgent d'y remédier.

Maxwell laisse échapper un grondement de protestation lorsque je me redresse, juste assez, pour défaire l'attache de mon jean avant de faire glisser ce vêtement le long de mes jambes, l'enlevant complètement. Mais, apercevant mon corps à moitié dénudé, il ravale sa désapprobation, venant plaquer sur ma peau électrisée, sa langue chaude qui langoureusement, se met à tracer un chemin humide le long de la couture de mon sous-vêtement.

Dans un équilibre précaire, debout sur la banquette, je le laisse glisser mon string le long de mes cuisses, dévoilant mon entre-jambe dégoulinant. Son visage est, désormais, au niveau de mon pubis, qu'il s'empresse d'embrasser. Je meurs d'envie de m'agripper à sa chevelure brune pour l'inciter à poursuivre, mais mes jambes sont si faibles, que je risquerai de m'effondrer, faute d'appui. A défaut, mes doigts s'enfoncent dans le dossier derrière lui.

_Max, s'il te plaît. Le sommé-je, d'une voix faible.

_Tu m'autorises à te montrer à quel point je te désire ?

Los Encantadores [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant