7. Je le deteste tellement

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Je souffle un bon coup en me disant que c'est enfin terminé. Je ne réalise toujours pas ce qu'il vient de se passer. J'y repense en me disant que ce n'était pas réelle. Mais encore une fois c'était bien la réalité.

Je n'ose pas regarder Cameron, ça m'a fait tellement peur. Les larmes que j'essayais de contenir refont surface et dévalisent lentement mes joues. Alors que l'autre s'approche soudainement de moi avec un mouchoir. J'allais le repousser en pesant qu'il voulait essuyer mes joues mais il pousse légèrement mes cheveux pour avoir accès à mon cou.

Il passe plusieurs fois le mouchoirs sur cette endroit et se replace comme tout à l'heure. Il le jette dans une poubelle avant que je ne puisse voir ce qu'il avait essuyé.

- Qu'est ce que tu veux. Lancé-je.

- T'arrête d'être tout le temps sur la défensive. Tu avais un peu de sang sur ton cou, je l'ai juste enlevé.

Rapidement, je touche cette partie avec ma main et en la regardant je peux effectivement apercevoir qu'elle est devenue légèrement rouge. J'en pleure encore plus.

- Ce n'est que du sang, je ne vois pas pourquoi tu pleures. Dit-il en levant les yeux au ciel.

- Vous l'avez tué.. Vous l'avez tué et tu veux que je reste calme ?! Si la police le découvre je serai impliqué dans l'affaire !! Cris-je.

- Ne ramène pas la police dans cette histoire, ils ne sauront rien. Le corps aura déjà disparu d'ici là.

- Vous êtes des monstres, vous n'avez donc pas de cœur ! Comment peux-tu voir quelqu'un mourir sous tes yeux en n'éprouvant rien ?! M'exclamé-je.

- Tu aurai préféré que je le laisse te couper la tête à la place ?!

Je me tus dès cette instant. C'est vrai quand faisant ça il m'a sauvée la vie avec ses hommes. Même si c'est un meurtre, j'aurai pu me retrouver à la place de cette homme. Je baisse le regard et admire désormais mes chaussures.

- J'aurai préféré que vous le blessiez simplement à une autre parti de son corps comme sa jambe ou son bras. Mais pas que vous le tuiez, il n'y a que les monstres pour faire ça. Rétorqué-je.

- Dans ce cas, considère moi comme un monstre qui t'a sauvé la vie. Termine t-il.

Il tourne son regard vers les vitres. Je n'ose pas réengager la conversation et je n'en ai pas très envie non plus.

Ce côté inhumain qu'ils ont me révolte. Même si je ne connaissais pas cette homme et qu'il voulait ma mort, le voir mourrir est juste horrible. Ça me révolte le fait que ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça. C'est triste à dire mais peut-être qu'il a l'habitude de voir des gens mourir. C'est ça d'être mafieux, l'une des pires choses au monde.

En plus de terrorisé tout le monde, ils gagnent plus d'argent que les personnes honnêtes qui travaille dur pour obtenir leur argent. Si ça se trouve il a déjà braqué une banque. En le regardant c'est tout à fait possible. C'est dommage, sans vous mentir, il aurait pu devenir mannequin. Malgré son cœur de pierre à l'intérieur, à l'extérieur on y voit un homme absolument magnifique et très charismatique. Si seulement il était normal.

- Merci. Murmuré-je doucement.

Il me lance un bref regard en soupirant. J'ai l'impression que son visage est crispé comme si quelque chose n'allait pas. Après tout je m'en fiche, si il pouvait mourir cela ne me dérangerai pas. Je ne tiens pas à lui, et encore moins à sa mafia.

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Nous sommes de retour à son manoir, fatigués. J'ai dormi pendant tout le reste du trajet, ayant trop pleurer. J'entre la première et me dirige directement vers la chambre. Je suis vite rejoint par Addison qui m'a vu entrer en marchant vite.

𝑳𝒐𝒗𝒆 𝑴𝒆 𝑳𝒊𝒌𝒆 𝑵𝒐𝒃𝒐𝒅𝒚 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant