8. C'est l'ennemi qui s'y trouve [ part 1 ]

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Après un court trajet rempli de révélations, nous arrivons enfin au manoir. Nous prenons quelques sacs et laissons le reste à Adrian. Nous franchissons la porte d'entrée pour apercevoir dans un premier temps des hommes de mains puis Cameron et ses coéquipiers arrivent aussi.

- Ça s'est bien passé chérie ? Le mari d'Addison l'embrasse furtivement et la prend ensuite par la taille. Ils vont vraiment bien ensemble.

- Bien. J'espère que je ne t'ai pas trop manquer.

- Si, je n'ai pensais qu'à toi. Répond t-il en souriant légèrement, leurs fronts collés l'un contre l'autre.

- Faites ça ailleurs, ça me pique les yeux. Un homme intervient avant d'aller derrière Cameron pour masquer sa vue.

- Je confirme, c'est pas l'endroit idéal. Enchérit Cameron. 

Cameron s'approche de moi avant de prendre mes sacs pour les donner à une femme de ménage qui, je suppose, les apporte dans ma chambre. Je m'éloigne vite de lui et me dirige vers Adrian qui vient d'entrée dans la maison.

- J'espère qu'on aura pas de défilé cette fois. Intervient avec sarcasme Bruce.

- Pas cette fois, je suis fatiguée. Souffle Addison. Alyssa tu viens, faut que je te parle.

Je la regarde perplexe mais la suis tout de même. Nous montons dans une chambre qui met inconnu. Je suppose que c'est sa chambre avec son époux.

Elle souffle un bon coup avant de s'affaler sur son lit. Tandis que moi, je m'assoie à côté d'elle.

- Tu voulais me dire quoi ?

- Rien, je voulais juste qu'on monte toutes les deux.

J'hoche la tête et me lève pour regarder une énième fois nos achats, surtout les chaussures. Je l'aide à arranger ses affaires étant donné qu'elle a plus de 10 gros sacs à arranger. Nous avons dépensé plus de 3000 dollars aujourd'hui, c'est sûr. Avec tout les vêtements, les sacs/accessoires, chaussures de luxe qu'elle a pris, la nourriture et d'autres babioles.

Nous rions ensemble, nous nous partageons des anecdotes marrantes mais surtout humiliante pour nous. Un rangement dans la bonne humeur. Je me suis vraiment rapproché d'Addison en très peu de temps, elle me comprend vraiment et c'est la seule qui sais exactement ce que je ressens actuellement étant donné qu'elle a été dans la même situation que moi.

Elle est passée par cette même phase et sais que ce n'est pas simple. Et puis, c'est la seule femme de cette maison si je ne compte pas le personnel. Je pense aussi qu'elle avait besoin d'une amitié féminine car elle avait l'habitude de rester avec son mari et les autres hommes de cette maison. Donc tout les trucs et problèmes de filles, elle ne pouvait pas leurs dire, question de fierté. Je ne sais pas combien de temps elle est restée seule entre guillemets mais elle avait besoin d'un repaire féminin. Tout comme moi finalement.

C'est vraiment une très belle rencontre pour moi. Je pense même qu'elle est la seule raison pour laquelle je n'est pas envie de partir. Mais je partirai un jour, en espérant garder le contact avec elle.

Nous terminons le rangement des affaires et je quitte sa chambre pour aller dans la mienne. J'y trouve Cameron, debout devant la fenêtre, buvant un verre d'alcool, torse nu..

Je fais comme si je ne l'avais pas vu même si je le regarde du coin de l'œil. Admirant ses abdominaux bien tracés, ses bras musclés mais surtout son visage atrocement magnifique. Je vois bien qu'il m'a remarqué mais il garde son regard vers l'extérieur.

- Tu pourrai arrêter de me regarder comme si j'étais une proie à attaquer. Lance t-il en me faisant légèrement sursauter.

- Hein ? M'exclamé-je.

𝑳𝒐𝒗𝒆 𝑴𝒆 𝑳𝒊𝒌𝒆 𝑵𝒐𝒃𝒐𝒅𝒚 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant