12. Je l'aime mieux comme ça

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Un homme, attaché sur une chaise et Cameron qui tiens un couteau dans sa main. Je me fige en voyant cette horrible scène. Ils nous ont pas remarqué pour l'instant et c'est mieux ainsi. L'homme continue d'hurler de peur et de supplier Cameron de le laisser partir.

Cameron rit fasse à cette image de l'homme. Il le prend de haut et s'amuse à lui faire peur avec son couteau. Addison et moi regardons le spectacle bouche-bée. Nous nous taisons et écoutons ce qu'ils se disent.

- Tu me fais perdre mon temps et je n'aime pas ça du tout. Plus vite tu parleras plus vite je pourrai t'exécuter. Dit Cameron d'un ton sombre et macabre.

- Je vous en prie... libérez moi... je ne sais rien.. Supplie l'homme au bout de sa vie.

- Donc tu ne sais pas pourquoi tu es venu chez moi en pleine nuit ? C'était pour s'amuser je présume. Lance Cameron.

- Pitié..

- Écoute moi bien ! Dit-il en plantant son couteau dans la chaise en bois sur laquelle est assis le prisonnier. Il sursaute de peur et plusieurs gouttes de sueur dégoulinent le long de son visage. Je ne suis pas d'humeur à jouer avec toi. Je ne le répéterai pas deux fois, dit moi ce que tu sais ! Crie Cameron.

- Rien..! Je ne sais rien... Pleure l'homme.

- Comme tu n'as pas vraiment l'air de comprendre..

Il récupère son couteau et sort un autre de sa poche en version miniature. Il aiguiser le plus grand à l'aide du plus petit. L'homme prend conscience que son heure est venu et se décide enfin à livrer quelques informations.

- S'il vous plaît.. Je ne sais vraiment rien de ce que vous voulez savoir. C'est le chef des Emeraudes qui nous a envoyé. Panique t-il. Cameron tourne sa tête vers ce dernier en rangeant son mini couteau et en posant l'autre sur une table près d'eux. 

Ce nom me dit quelque chose..
Mais bien sûr, je l'avais déjà entendu pendant l'un des repas. Il me semble qu'il s'agit de la mafia ennemie des Saphirs, l'une des plus fortes du pays.

- Eh bien tu vois quand tu veux. Autre chose à ajouter ? Demande t-il.

- Il s'est allié à d'autre mafia qui ne vous apprécie pas non plus et compte faire des attaques comme celle-là plus souvent. Continue l'homme.

- Interessant. Je devrai peut-être te laisser la vie sauve, ce sont des belles informations tout ça. Mais tu m'a menti en me disant que tu ne savais rien alors.. Il récupère son couteau et prend une chaise pour s'asseoir devant lui. J'espère que tu supportes bien la douleur et évite de crier, j'ai déjà un énorme mal de tête sans que tu viennes en rajouter. Termine t-il avant d'attraper le bras du prisonnier.

Il commence alors à dessiner sur son bras a l'aide de son couteau. L'homme qui se retenait de crier, hurle finalement de douleur. Il se débat mais il a l'air d'être extrêmement bien attaché.

Le spectacle devient encore plus effrayant pour nous. Après plusieurs minutes, je referme la porte ne pouvant plus supporter cette scène. Nous montons rapidement les escaliers pour sortir de cette endroit. Une fois dans le salon, je reprend mes esprits et pars m'asseoir sur une chaise pour mieux respirer.

- C'était horrible, je ne m'y habituerai jamais décidément. Lance Addison.

- Tu en as vue d'autres des scènes comme ça ? Demandé-je, choquée.

- Malheureusement oui. Pire, je les ai déjà vu en train de tuer quelqu'un à mains nus. Tous les sept, un par un, sans exception. Répond t-elle.

𝑳𝒐𝒗𝒆 𝑴𝒆 𝑳𝒊𝒌𝒆 𝑵𝒐𝒃𝒐𝒅𝒚 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant