Jaden Walton × reader 《 Unspeakable Anger 》/ Terminée

chapitre 9 : Dérapage contrôlé

                    《 Les souvenirs sont comme des post-it. On les griffonne dans le désordre, puis ils vont se coller à d'autres pages de la mémoire et ne ressurgissent que par hasard, coupés de leur sens. 》à dit Michel Schneider

Est-ce vraiment un hasard pour que notre mémoire fasse exprès de nous exposer ces souvenirs la ? Il y en a certains qu'on fait exprès d'enfuir au fond de nous pour éviter qu'on devienne fou ou même encore pour ce blesser soi même. Alors pour quoi notre mémoire nous joue-t-elle des tours ?

Je lui cours après dans la maison. Puis il rentre dans la salle de bain mais j'arrive à temps et je le bloque.

- annule leur invitation. Javon

- désolé c'est trop tard.. ils arrivent bientôt.

- quoi ? Sérieux ? Je suis vraiment obligé de te raconter tout dans les détails ? Comment je l'ai pris contre moi sur de mon geste ?!  Comment c'était ? Ce que j'ai pu ressentir ! Je dois vraiment tout t'expliquer pour que tu leur disent de ne pas venir ?

- ça ne va- il est coupé par la sonnette.

- mon dieu.. on sort de la salle de bain. On se dirige vers la porte. On ouvre la porte. Elle croise mon regard et moi aussi.

- c'est une blague ? Dit-elle. Jason !

- bah quoi ? On veut que vous deveniez amis.

- je reviens. Je vais faire un tour. Elle part sans même qu'on ai la chance de l'empêcher.

- entre Jason ! Dis Javon. Il le laisse rentrer. On s'installe pour parler.

- pourquoi vous vous détestez autant ? Demande son frère.

- je sais pas. Elle m'énerve et je l'énerve.

- aussi parce que vous vous êtes embrassé ! Dis Javon. Je suis géné donc je me lève.

- quoi ?! Vous vous êtes ! J'ai pas le temps d'entendre la fin de sa phrase que je sors de la maison.

En sortant, je crois Tp. Elle était assise sur un petit mur.

- je sors et je te préviens. Ne me tue pas s'il te plaît. J'ai raconté à mon frère qu'on c'était.. heu.. dans le placard. Il vient juste de le dire à ton frère. Je croyais qu'elle allait me frapper mais au contraire. Elle baisse la tête.

- Jaden. À croire que tu fais tout pour me gâcher mon année. J'essaie d'oublier cette soirée là et toi tu vas le dire à ton frère. Elle se lève et me frappe dans le ventre.

- la c'est mérité. J'aurais du la fermer.

- exactement ! Putain ! J'essaie d'oublier et toi tu t'en fou complètement tu vas le raconter à ton frère ! Bordel tu n'as pas de conscience ou tu n'as pas de cerveau ?!

- comment ça.. j'ai pas de conscience ? J'ai su que tu pensais que c'était Ethan ! Tu crois que je me suis pas senti mal ?

- non.

- tu te trompe. Je ne savais pas que c'était toi aussi! Ma conscience n'est pas tranquille !Je me suis senti mal. Et je suis encore mal car maintenant des que je te vois, des que je sens ton odeur ou encore je te touche. J'ai ce souvenir qui me vient en tête. Donc oui Vas-y traite moi de Bouffon si tu en as envie ! Parce que oui je suis parle sans réfléchir des fois mais toi aussi tu n'es qu'une Bouffone. Tu crois vraiment que dans l'histoire il n'y a que moi comme méchant.

Elle me regarde droit dans les yeux. Je sens que ça bouillonne. La seconde d'après sa main et mon visage se retrouve en contact. Je touche mon visage et je vois du sang couler de mon nez.

Puis elle, avec sa main elle me fait tourner. Et m'emmène à l'intérieur de la maison. On rentre et toute suite les regards sont sur nous.

- qu'est-ce qui c'est passé ? Dis Javon.

- Elle m'a frappé.

- d'ailleurs Tp. Il va falloir qu'on parle.

- non. Pas de ça. Dit-elle en avançant avec moi.

- retourne avec les deux.

- non. Elle regarde un peu partout pour chercher la cuisine. On se déplace. Je la vois prendre du papier et elle me le passe brutalement. Derien Tp.

- je vais me débrouiller tout seul.

- Non. Écoute la j'essaie d'être gentille avec toi parce que je t'ai frappé ! Aussi parce que pour une fois tu as eu le courage de ne pas faire ton flaibare devant moi.

- je ne suis pas flaibare. Tu es une fille. Je la vois s'arrêter et me regarder. Oublie. Je crois que j'ai trouvé ma manière pour qu'elle soit plus gentille avec moi ou du moins plus s'entendre. Je dois agir comme elle le fait avec moi.

- maintenant. On va s'embrasser comme ça l'affaire est réglé. Notre conscience sera tranquille.

- nan mais t'es- elle me coupe.

- dis ce surnom et je te jure tu vas en recevoir une autre.

- t'es sérieuse la ?!  Je la regarde. Elle avait l'air sérieuse. T'es sérieuse.. on va pas s'embrasser. J'ai vraiment l'impression que cette situation dérape de plus en plus.

- ça va rien faire ! C'est juste pour qu'on soit quitte !

Ça va rien faire ? C'est quand même s'embrasser. Et oui j'ai cette petite angoisse. Car je sais que quand elle a dit ces mots là. j'allais avoir peur de ressentir cette sensation. La même que ce soir là.

- pour qu'on soit quitte de quoi ? On ne savait pas tout les deux donc personne ne sera quitte.

- si nous deux. Comme l'a c'est un baiser contrôlé on sera ce qu'on fait et avec qui ! Après c'est de l'histoire ancienne.

- tu veux vraiment le faire en plus !

- oui. Je veux le faire.

- alors entraîne toi avec moi tout les mardi et jeudi !

- jusqu'au bout le mec ! Dit-elle en levant les yeux et en s'appuyant sur le plan de travail.

- tu me remercieras plus tard ! En finissant d'essuyer mon nez.

Je la vois me regarder avec les bras croisés. Franchement cette fille. Je sais pas ce qu'elle a, à vouloir m'embrasser.. comme si ça allait aider notre conscience. Et comme elle le dit si bien.. Moi le Bouffon j'accepte. Qui sait ça va nous aider..

Elle souffle un bon coup.
- tu râle. Ça signifie qu'on ne doit pas le faire.

- ferme la un peu.

Avec ses bras, elle les entour autour de ma nuque et me tire vers elle. Nos lèvres s'entrechoquent. Par réflexe, je pose mes mains sur sa taille et la tiens près de moi. Elle recule puis s'appuie contre le plan de travail. Mes mains qui la serre plus et ses mains qui touchent ma nuque me donnent envie d'aller plus loin..

C'est bizarre à dire mais ses lèvres sont encore plus délicieuse que dans ce placard. Et ce que je redoutais est arrivé. Ce ressenti est bien là. Je pense bien que c'était une mauvaise idée.

À suivre ...