Soleil, bouffe, femmes. Trois mots pour définir les vacances de Mathieu à Ibiza.
Après cette année forte en émotions pour lui, son seul objectif est de se relaxer sans prise de tête et sans complications. Il n'a rien calculé car, à part chiller, qu'...
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Isaïa Clamart - chez Mathieu
Je passe le coton imbibé de démaquillant sur la dernière zone de mon visage. Avant de quitter la salle de bain, je prends l'élastique autour de mon poignet et attache mes tresses dans une haute queue de cheval.
Ça fait du bien d'être démaquillée, les cheveux attachés et en pyjama. Je ne porte qu'un t-shirt un peu long pour dormir. Il fait de plus en plus chaud la nuit donc je porte de moins en moins de couche de vêtements.
Je rejoins le blond dans son salon. Porte du balcon entre ouverte, je le vois fumer reposé contre la rembarre. Je m'allonge sur le ventre dans le canapé et je déverrouille mon téléphone, comme si j'étais chez ma mère.
Quelques minutes plus tard, je l'entends revenir à l'intérieur. Il passe devant moi pour sans doute aller se brosser les dents. Je relève le regard juste assez pour le mater. Ses muscles du dos et son fessier rebondit sont un délice pour mes yeux.
Je me replonge dans mon téléphone quand il disparaît de mon champs de vision.
— pousse-toi grosse tête, entendis je.
Mathieu soulève mes jambes et s'assoit là où elles reposaient. Sa main se cale sur ma cuisse. Mon attention est focalisée sur la télévision quand il l'allume. L'écran affiche maintenant l'interface de Netflix.
— film d'horreur ou d'action ?
— j'sais pas choisi.
Il choisi donc la première option. Je ne suis pas friande de ce style de film mais bon je ne compte pas regarder la télé de toute façon. Je suis concentrée à remplir un panier de sacs de luxe juste pour le plaisir. Même si je sais que je ne pourrais jamais me les offrir ou en tout cas pas dans un avenir proche.
Mathieu non plus ne semble plus aussi concentré par son film car au bout de vingt minutes, je sens son pouce caresser lentement la peau nue de ma cuisse. Je cesse tout mouvement, surprise. Comme si ce n'était pas assez, il remonte de plus en plus sa main jusqu'à ce qu'elle rencontre la bordure de mon tanga.
— heuuu monsieur ? Je l'interpelle. T'es un peu trop à l'aise là.
Il rit et, comme pour me provoquer, il me met une petite tape sur les fesses. Je me redresse et m'assois sur lui, les jambes autour de son bassin.
— donc t'en as plus rien à faire du film ? Je le questionne, un sourcil levé.
— non, un rictus au coin de ses lèvres apparaît. Y'a mieux là.
Sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit d'autre, il passe sa main derrière ma nuque et lie nos lèvres ensemble. Ce baiser est complètement différent de celui de toute à l'heure. On est passé du Mathieu délicat au Mathieu sauvage. Ouais clairement, il a la dalle. Et pourtant on a bien mangé au resto...
