Soleil, bouffe, femmes. Trois mots pour définir les vacances de Mathieu à Ibiza.
Après cette année forte en émotions pour lui, son seul objectif est de se relaxer sans prise de tête et sans complications. Il n'a rien calculé car, à part chiller, qu'...
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Mathieu Clamart - chez lui
J'ai vraiment de la chance d'avoir Isaïa comme copine.
Je ne dis pas ça seulement parce qu'elle s'est occupée de moi pendant une semaine. Mais ça y contribue. Elle s'est très bien montrée à mes petits soins. Vraiment une femme à marier mais bon, ça, je ne lui dirai pas. Flemme qu'elle prenne la confiance.
— ferme les yeux, m'oblige Is. Et ouvre la bouche.
J'obéis sagement. J'attends impatiemment ce qu'elle veut tant me faire goûter. A l'odeur, je me doute déjà de ce que c'est mais quand elle pose ce qu'elle a préparé sur ma langue et que je croque dedans, je n'ai plus aucun doute.
Je souris et ouvre les yeux.
— alors t'aime bien ?
— c'est trop bon wesh ! Dis-je franchement. Je savais que c'était des mikates. C'est toi qui les as fait ?
— ouais. Je comprends mieux pourquoi j'en fais jamais. Ça m'a fatigué ! Elle souffle.
Je prends le bol entre ses mains et continue de manger mes beignets comme si c'était des chips.
— en tout cas t'as géré. C'est tellement bon ! Merci bébé.
— profite, c'est le dernier jour où je prends soin de toi. Après c'est fini.
— je vais faire exprès de retomber malade.
— n'importe quoi toi, elle répond amusée. Je te laisserai dépérir de toute façon.
— t'auras ma mort sur la conscience, je pince sa joue.
— t'inquiète je m'en remettrai, elle me sourit méchamment.
Je dépose le bol sur le côté puis je l'attrape par la nuque et la serre de plus en plus fort.
— éh ! Elle crie. Mathieu lâche-moi !
Je la lâche mais je la chatouille aussitôt. Elle se débat sous mes mains mais ça me fait rire. Elle fait moins la maligne maintenant !
— Mathieu wesh ! Elle hurle.
J'arrête. Elle reprend son souffle petit à petit. Je la regarde en souriant, à moitié assis sur elle. Son petit débardeur moulant sa poitrine qui monte et descend rapidement attire mes yeux.
— t'es chiant, elle souffle, le regard noir.
— tu veux que je recommence ? Dis-je narquois.
Je pose mes mains sur son ventre mais elle les attrape très vite.
