112. PSG

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Isaïa Levallois-Perret - chez elle

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Isaïa
Levallois-Perret - chez elle

Huit heures du matin, j'entends toquer à ma porte depuis quelques minutes maintenant. Au début, je pensais que c'était dans un rêve mais enfaite ça se passe bien chez moi.

Je quitte le lit, les bras de Mathieu, j'enfile un gros pull et un short large de sport avant d'aller voir qui est ce chieur qui ne peut pas attendre la fin de matinée pour passer chez moi.

J'ouvre la porte presque en grognant.

Mes yeux s'écarquillent en voyant mon père à la porte. Je m'attendais à n'importe qui sauf à lui. Pas que je suis en mauvais terme avec lui mais ce n'était pas prévu.

bonjour papa.

— bonjour isaïa. Enfin tu m'ouvres ! Ça fait quinze minutes que j'attends !

— oui désolée je dormais.

Je le laisse passer devant moi et ferme la porte derrière lui.

— pourquoi t'es ici ? Fin je veux dire, on avait rendez-vous ?

— non. Mais ta mère m'a dit qu'il y'a un problème de plomberie donc je suis passé voir ça.

— ah.

Je ne sais pas quoi dire.

Pour commencer, le problème de plomberie c'était y'a quelques jours et Mathieu l'a réglé hier. Ensuite, il n'a pas la connaissance du polonais alors comment lui dire qu'il s'en est chargé et que c'est mon copain ?

t'inquiète c'est réglé, je lui souris. J'ai un ami qui est passé.

— ah oui ? Il est surpris. Tant mieux alors. J'en profite pour savoir si tout va bien chez toi maintenant que je suis ici.

J'avoue que des gouttes de sueurs commencent à apparaître dans ma nuque. Je n'ai jamais été aussi stressée de ma vie !

Mon père débute sa visite sans vraiment m'attendre. Il vérifie si tout va bien dans la cuisine. Je me remercie mentalement de l'avoir laissé propre, hier, avec Mathieu.

Il passe ensuite dans ma salle de bain. Il check sous le lavabo, là où se trouvait mon problème d'eau. Puis il se redresse et s'arrête sur quelque chose. Mon regard suit le sien qui est posé sur le coin du lavabo, là où se trouvent deux brosses à dents.

Il ne fait aucun commentaire et passe à autre chose. Dans tous les cas, il peut très bien s'agir de la brosse à dents d'une amie. Bref, jusqu'ici tout va bien.

— bon c'est bien. Tout est bien entretenue, c'est propre, il n'y a pas de soucis, il me félicite. Je peux emprunter tes toilettes ?

— oui. C'est la porte du fond du couloir.

What's luv ? » PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant