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Charles

Putain que c'est chaud !

Je sais que mes gestes contredisent mes paroles, mais putain qu'elle est sexy dans ses foutus leggings. J'ai l'impression qu'elle se déhanchait volontairement, pour m'allumer. Alors, quand son corps est entré en contact avec le mien, mon cerveau a perdu le contrôle. Voilà, comment je me suis rendu jusqu'ici. Je la regarde jouir contre moi. Elle essaie de maintenir un visage neutre, mais ses joues rougissent. Je sens surtout les palpitations de son sexe sur mes doigts. Je vénère maintenant les leggings. Je la laisse reprendre son souffle et retrouve sa main sur le tabouret. Ses jointures sont blanches tellement qu'elle serre le cuir. Elle se retourne vers moi et elle ouvre la bouche. Au même moment, le barman se place devant nous.

-Qu'est-ce que je vous sers?

Elle mord sa lèvre en souriant.

-Je vais prendre cinq orgasmes sur glaces. Commande-t-elle visiblement amusés.

-Cinq ? Dis donc, tu aimes mettre de la pression...

Elle éclate de rire et pour la première fois de la soirée, je la sens détendue. Je m'empresse de régler la facture. C'est moi qui l'invite, ce soir. Elle se tortille contre moi et ma queue tressaille dans mon caleçon. Une fois qu'elle est face à moi, elle me fixe et me dit simplement :

-Merci!

-Tu me remercies pour les verres... ou pour l'orgasme que je viens de donner? Je demande tout près de son oreille.

Elle me fait un clin d'œil et sans rien ajouter, elle attrape le plateau de verre et se libère de mes bras. Je prends quelques secondes pour replacer ma queue avant de la rejoindre.

Je ne viendrai jamais à bout de cette putain d'érection.

Je retrouve les filles assises à la table de gauche. Trois hommes se sont joints à elles. Celui du milieu me regarde avec une grande surprise.

-WOW Charles Leclerc... Que fais-tu au pays, vieux. Je croyais que tu habitais à Monte-Carlo.

OK ça me trouble qu'il sache où j'habite.

-Je suis Devon...enchanté! Dit-il en me serrant la main.

Je souris poliment en m'approchant de la table. Evy porte encore fièrement l'éclat postorgasme, elle est ravissante.

-Oui, mais je passe un peu de temps avec ma femme. Dis-je en prenant sa main.

Les trois hommes me dévisagent. Visiblement, ils ne me suivent pas sur les réseaux sociaux. Honnêtement, je m'en fous. C'est vrai qu'en ce moment, je suis ici pour passer du temps avec Evy. Elle se lève et j'en profite pour prendre sa place. Elle devine mon intention et s'assoit sur mes cuisses.

Oh bordel!

C'est clair qu'elle sent mon érection, car elle lâche un hoquet. Elle me regarde du coin de l'œil et son désire brule ma peau. Elle en veut encore...

Bordel, cette fille va me faire mourir sur place.

-Hey, les nouveaux mariés, prenez-vous une chambre. Lance Karel sans aucune retenue.

Le regard qu'Evy lui lance vaut mille dollars. Si elle avait des canons à la place des yeux, Karel ne tiendrait plus debout à l'heure actuelle. Je reconnais très bien ce genre de femme. J'en croise tous les jours. Elle ne demande qu'à être baisée et à en croire par sa manière de me regarder en s'humectant les lèvres, elle me désire ardemment.

Comme si je pouvais avoir le moindre intérêt envers elle.

J'attrape quelques bribes de la conversation entre Evy et l'homme devant elle. Elle lui explique son projet de fin de session. Elle doit composer une chanson et l'interpréter au spectacle final. J'aimerais bien l'entendre chanter. Si je me fie aux notes aiguës qui sortaient de sa bouche à Vegas, elle a une bonne maitrise de ses cordes vocales. Je passe ma main dans son dos comme si c'était la chose la plus naturelle. Mon geste la fait sourire. Elle s'adosse contre moi et j'appuie mon menton sur son épaule. La discussion coule comme si je les connaissais depuis longtemps.

Notre petit groupe marche en direction des résidences et je tiens Evy par la main. Sa joie de vivre me surprendra toujours. Je n'ai pas l'habitude de côtoyer des gens aussi optimistes. Nous n'avons pas abusé de l'alcool et j'admets que c'était une super soirée. J'ai même réussi à oublier la pression professionnelle pendant quelques heures. Mise à part, Devon, mon identité est passée sous le radar. Ce soir, je suis simplement Charles et j'adore ça. Marie est la première à quitter le groupe, suivi de Karel. Arrivée devant notre porte, Audrey embrasse son amie. Evy entre le code pendant que son amie m'enlace. Elle en profite pour me glisser à l'oreille :

-Merci, si tu savais comment je suis soulagée de voir qu'Evy a enfin retrouvé le sourire.

Elle s'éloigne et me fait un clin d'œil. Je force un sourire et lui dis au revoir. J'observe Evy devant moi et je m'interroge vraiment sur ce qu'Audrey m'a dit. Qu'est-ce qui a bien pu arriver à Evy pour qu'elle ait perdu son sourire. Je ressens soudainement une très grande responsabilité envers elle.

Elle se laisse tomber bruyamment sur son lit.

-Ouf... C'était toute qu'une soirée, husband. Souffle-t-elle en riant.

Elle se lève sur ses coudes et me lance un regard coquin.

-Maintenant qu'on est seul...j'ai une dette à payer.

Elle agrippe ma main et m'attire entre ses cuisses. Ma queue durcit pour la millième fois, ce soir. Je ne sais pas si je vais réussir à me raisonner, cette fois. Elle passe sa langue sur mon cou et termine son chemin en aspirant ma lèvre inférieure.

-Evy...

-Charles... Gémit-elle en plongeant son regard ardent sur moi.

Sa main se faufile entre nos corps et elle me caresse par-dessus mon linge.

-Evy...je ne sais pas si c'est une bonne idée.

Elle me bascule sur le dos et embarque sur moi.

-Je ne fais que retourner la pareille.

Elle m'embrasse en ondulant le bassin. Ma queue tremble dans mon caleçon, elle ne demande qu'à sortir et à baiser cette fille. J'utilise le dernier centime de contrôle qu'il me reste et je réussis à articuler.

-Evy... J'ai vraiment envie de toi, mais je ne peux pas t'offrir plus...

Elle plonge les yeux dans les miens et ajoute sérieusement.

-Charles, je suis parfaitement consciente de notre situation. Seulement, ce n'est pas tous les jours que j'ai l'occasion d'avoir un mec aussi sexy dans mon lit. J'aimerais en profiter.

Ses mains s'attardent sur la bosse de mon pantalon. Elle lèche ses lèvres et elle me dévore du regard.

-Putain, Evy ne me regarde pas comme ça. Après la soirée que j'ai eue, je vais jouir dans mon caleçon.

-Raison de plus pour te laisser faire... Amuse-toi avec moi, Charles.

-J'ai peur de te faire mal...

-Fais-moi confiance, je suis une grande fille.

J'hésite encore quelques secondes, mais lorsqu'elle ôte son chandail, elle m'ensorcelle complètement.

J'entends déjà ma queue se réjouir!

Bienvenue à VegasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant