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Charles

Je regarde Evy dormir contre le hublot. Même la bouche ouverte ainsi, elle est magnifique. Je sors mon appareil pour garder cette image. Par chance, Fanny me l'a fait porter à l'aéroport le décollage. Sinon, je n'aurais jamais pu immortaliser ce merveilleux moment.

-Ne lui montre jamais cette image, elle va te sauter à la gorge. Chuchote, Audrey.

Je hoche la tête en guise d'affirmation. Pierre sort de la cabine arrière et reprend sa place auprès de l'amie de ma femme.

-C'est incroyable que vous ayez planifié tout ça dans mon dos.

-Je n'étais plus capable de t'entendre pleurnicher que ta femme te manquait, alors j'ai pris les choses en main. Me nargue, Pierre.

-Connard!

-Oh, oh, les mecs, on se calme. Glousse, ma femme, encore toute endormie.

Je tourne vers elle et flatte sa joue.

-Désolé, Wifey. Je ne voulais pas te réveiller.

Elle me tire la langue en se redressant.

-Ce n'est pas bien grave. Je ne dois pas trop dormir si j'espère combattre le décalage.

- Ne t'inquiète pas, si tu n'es pas capable de dormir je trouverai bien une manière de t'occuper, cette nuit.

-Ah vous n'êtes pas seuls, les copains. Se lamente faussement Pierre.

-Tu peux bien parler... Je me rappelle une certaine soirée au Brésil... Dis-je pour taquiner mon ami.

Le visage d'Audrey rougit et elle fixe le sol. Elle n'a pas à être mal à l'aise avec nous. S'il y a bien quelqu'un qui comprend ces choses-là, c'est moi. Il ne se passe pas une seconde sans que j'aie envie d'arracher les vêtements d'Evy.

-Ma puce, ne t'en fais pas. On était peut-être plus discret, mais on ne donnait pas notre place non plus. Lance ma douce.

Les filles gloussent ensemble et je regarde la scène d'un plan extérieur. Quatre jeunes adultes qui s'amusent bêtement pendant un vol. Ma vie n'a jamais semblé aussi simple et agréable. J'ai toujours mené ma vie à toute vitesse, passant d'une course à l'autre. Pourtant, ce sont des moments comme ceux-ci qui me donnent l'envie de figer le temps. J'espère pouvoir profiter de cette semaine au maximum. L'hôtesse de l'air nous demande de mettre nos ceintures tranquillement l'avion prépare son atterrissage. Evy pose sa tête sur mon épaule en regardant notre descente par le hublot.

Oui, c'est vraiment une journée parfaite.

Je porte nos dans le couloir de mon immeuble. Juste avant de lui ouvrir, je prends quelques secondes pour m'excuser de l'état de mon loft.

-Je ne croyais pas que tu arriverais avant demain, donc ne regarde pas trop le désordre.

Evy glousse en me donnant un coup d'épaule pour m'inciter à enfin ouvrir.

Son visage s'illumine lorsqu'elle met le pied dans la pièce principale.

-Wow! Je...suis sans mots. Dit-elle en avançant vers la baie vitrée.

Je dépose nos sacs et m'approche d'elle. Je l'enlace vers l'arrière en appuyant mon menton sur son épaule.

-Tu sais, j'ai souvent admiré cette vue en souhaitant t'avoir à mes côtés.

Elle se tourne vers moi et enveloppe mon visage de ses douces mains.

-Je t'aime Charles.

-Tu es tout pour moi. Les derniers mois ont été un véritable enfer et je n'ai plus jamais envie de revivre ça...

-Je n'en ai pas l'intention non plus.

Je l'embrasse tendrement en la gardant contre moi. La vibration de mon téléphone nous rappelle à la réalité. Elle glisse sa main dans mon jean pour me tendre mon appareil. Elle a passé tout près de ma queue et c'est assez pour me causer une érection.

Putain, j'aurais aimé qu'elle la laisse là!

Son regard taquin me confirme que l'idée lui a aussi effleuré l'esprit. Ça me prend tout pour détourner le regard de la femme que j'aime, mais la vibration en continu m'indique un appel entrant. Ma douce me signale de répondre. Je me contrains à accepter l'appel. La seconde où l'appareil est collé sur mon oreille, Evy se met à genoux en me regardant fièrement.

-C'est Charles!

Elle descend ma fermeture éclair et descend mes pantalons d'un cou sec. Ses doigts habiles se glissent sous l'élastique de mon caleçon et lorsqu'elle libère enfin ma queue, j'entends :

-Bonsoir Fiston...

-Maman? dis-je, surpris.

Evy lève les yeux vers moi et glousse doucement. Je parle à ma mère et ça l'allume. Elle affiche une expression joueuse.

Elle n'oserait quand même pas!

-Oh putain! Je m'écris pendant que ma femme me prend en bouche.

-Charles? Ça va? s'informe ma mère.

Mes genoux tremblent et je dois prendre appui contre le canapé derrière moi.

-Oui...oui...je ne m'attendais juste pas à ça !!

-Hum, d'accord...je voulais te féliciter pour ta victoire, tu ne répondais pas plutôt

Evy caresse la base de ma queue avec ses doigts, pendant que ses lèvres me sucent d'une manière experte. C'est tellement bon que je n'arrive pas à former une pensée cohérente.

-Je maman...es ce que je peux te rappeler...plus tard.

-Oui, oui mon petit chat. Je voulais juste m'assurer qu'Evelyne et toi veniez toujours manger au club, mardi soir.

Ma femme me dévore avec appétit et je commets l'erreur de baisser les yeux vers elle. La succion fait gonfler ses lèvres et elles sont enivrantes. Je passe ma main dans les cheveux d'Evy en me balançant la tête vers l'arrière.

Oh putain!

-Je viens!

Les mots sont sortis tout seuls et je n'y vois plus clair. Je décharge ma jouissante dans la bouche de ma douce et elle l'avale avec plaisir. C'est le moment le plus absurde de ma vie. Ma mère n'a aucune idée de ce qui vient de se passer.

-D'accord, mais n'oublie pas Evelyne. J'ai tellement hâte de la rencontrer.

Fière d'elle, Evy se remet debout en se mordant la lèvre. Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une femme aussi sexy. Je braque mon regard sur elle.

-Ne t'inquiète pas maman, Evy va venir aussi.

Bienvenue à VegasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant