In the Darkness

Pas qu'un Gaunt

—... Pas blond...

— Tu as entendu Sirius ! Il s'appelle Gaunt, alors arrête avec Malfoy...

Adonis grogna. Il était dans un lit. Il se retourna et sentit le bord du lit. Il fronça des sourcils et cligna des yeux. Il se redressa et remarqua alors qu'il n'était pas seul. Quatre têtes s'étaient tournées vers lui : deux rousses, un garçon et la fille, Ginny, un brun avec des lunettes rondes, et la brune, la née moldue. Adonis se frotta les yeux et s'assit dans un petit lit.

— Salut ! Dit Hermione avec un sourire aimable. On t'a retrouvé évanoui à la salle de bain.

Adonis rougit légèrement.

— Comment va ton bras ? Demanda le rouquin.

Son amie lui lança un regard noir. Adonis haussa des épaules.

— Bon... heu... Je vais prévenir maman qu'il s'est réveillé, dit le rouquin. Moi, c'est Ron. Ron Weasley.

Adonis resta immobile et silencieux.

— Voici, Harry, dit Hermione en montrant le brun. Harry Potter. Moi, c'est Hermione Granger. Tu te souviens ? Et voici Ginny.

— Je me souviens, répondit sèchement Adonis en tournant la tête vers l'unique fenêtre.

Ça donnait sur un triste mur gris. Adonis baissa la tête. Il regarda le bandage à son bras.

— C'était quoi ce gros poulet ? Demanda-t-il en se tournant vers les trois autres. Pourquoi vous avez ça dans une maison ?

— Évite de l'appeler gros poulet, dit Harry avec un rictus. Les hippogriffes sont très fier et n'apprécie pas les insultes.

— Je ne l'ai pas insulté ! Répliqua Adonis. C'est une juste comparaison de ce que ce truc est !

Hermione pouffa de rire et Harry roula des yeux.

— Si tu veux, dit-il. Je pense que toi... tu ne suis pas les cours de soin aux créatures magiques.

— C'est l'année prochaine ça, dit Adonis. Et je vais pas faire cette option, non... Je ferais sûrement comme mon père. C'était le meilleur élève.

— Ah ?

— Oui, et quand il m'aura retrouvé, il ne sera pas content contre vous tous ! Ajouta Adonis. Il dit toujours que... que personne n'a le droit de...

Il se tut et eut un frisson.

— De quoi ? Demanda Hermione. Personne n'a le droite de quoi ?

— De s'approcher de moi, murmura Adonis. De me parler parce que... parce qu'ils ne méritent pas d'entendre ma voix... Seul mon père... Il le dit tout le temps... quand...

Adonis se recroquevilla un peu. Il eut un tremblement quand Hermione s'assit à côté de lui.

— Et ça te va ça ? Ça veut dire que... que tu es tout seul ? Demanda Hermione d'une voix triste.

Adonis se pinça les lèvres.

— J'ai mon père, dit-il. Il... même quand... quand j'étais dans le noir, il me parlait. Je l'entendais...

— Dans le noir ? Répéta Harry. Comment ça ?

— Je devrais pas vous parler ! S'écria Adonis en sautant de son lit, pour se réfugié dans un coin. Pas à vous ! Il va faire comme avec maman !

Il eut un long silence. Hermione montra alors la porte aux deux autres, puis chuchota :

— Sirius.

Harry hocha de la tête, alors que Adonis tremblait dans son coin, et s'était mis à appeler sa mère. Sirius ne fut pas vraiment surpris de voir Harry d'ébouler dans la cuisine et lui dire que Adonis n'allait pas bien.