Le dernier combat du corbeau

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Adonis était assis sur le sol, jouant avec sa baguette magique, abîmant alors des parchemins trouvés sur le bureau du vigile, sous le regard amusé de Reynard.

— Tu as vraiment un problème avec le feu, toi, finit par dire ce dernier en regardant la flamme dévorer un des papiers. Tu tiens bien de ta mère, ou tu as trop traîné avec moi.

— Pourquoi tu as pas répondu à ma lettre ?

Reynard soupira, bruyamment et sortit une flasque de sa poche. Il but une gorgée et haussa des épaules.

— J'avais pas les réponses, dit-il. Je ne sais pas et je ne voulais pas te mentir ou faire des suppositions hasardeuses.

— Je crois que maman, elle... elle l'aimait, elle, murmura Adonis en cramant un autre parchemin.

— Peut-être à un moment, oui. Alix était trop fière pour accepter ses sentiments envers un sang-mêlé.

— Alors... papa a vraiment un père moldu ? Mais... les Gaunt sont une vieille famille, non ?

Reynard but une nouvelle gorgée.

— Il a pris le nom de sa mère, car après tout son père ne l'avait pas reconnu bien qu'il se soit marié à sa mère, expliqua-t-il. La magie le permet et donc tu t'appelles Gaunt, preuve qu'il a bien voulu te reconnaître, toi.

— Donc... il... il m'aime quand même ? Demanda Adonis avec espoir en relevant la tête.

— A sa manière, grimaça Reynard. Pas sûr que ce soit de l'amour paternelle. Nan... Tom est incapable d'aimer. Pour lui... c'est plus de la possession, comme on possède un... heu... un objet précieux...

Adonis baissa la tête, le cœur gros.

— Tu le laissera pas m'emmener, hein ? Dit-il d'une voix tremblante.

— Non. Je te protège. Ne t'inquiète pas, tant que je suis là, tu ne crains rien et Ella ne le laissera pas te faire le moindre mal. Elle tuerais pour toi. Et moi aussi. Ça l'emmerderait un peu, mais ça ne le stoppera pas vraiment... Malheureusement, je ne sais pas où il a planqué cette foutue bague...

— Une bague ?

Reynard ne répondit pas et se leva brusquement en fixant les ascenseurs.

— Reste derrière moi, dit-il d'une voix qui ne laissait pas à répondre.

Adonis se leva et sentit une étrange chaleur, un aura fort venant de Reynard qui sortait sa baguette magique. Il était furieux comme jamais.

— Je l'aimais bien ce garçon, murmura-t-il.

Un bruit strident résonna et un ascenseur s'arrêta et ses portes s'ouvrirent. La femme, Bellatrix Lestrange, en jaillit, pressée. Elle s'arrêta alors en voyant d'abord Goyle au sol, puis Reynard.

— Toujours aussi charmante, Bella, dit Reynard en s'inclinant avec respect. Tu sembles inquiète. Tu n'es pas heureuse de revoir ton beau-père ?

— Lestrange... le fou...

— Je préfère le terme : sage, répliqua Reynard avec un sourire. Ah ! Je crois que tu as mis en colère un adolescent...

À nouveau un ascenseur remontait. Adonis se pencha un peu pour voir qui arrivait. C'était un Harry tremblant qui poussa avec force la porte de l'ascenseur, leva sa baguette magique et hurla : « Endoloris ! »

Bellatrix chuta en poussant un petit cri puis éclata de rire.

— On se demande qui est fou..., marmonna Reynard. Suffit, Harry ! Elle ne vaut pas le coup ! Garde ta rage pour rester en vie. C'est ce que Sirius voudrait.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 09, 2023 ⏰

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