Noël joyeux

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— Harry !

Adonis était penché au dessus de Harry encore au lit alors que c'était déjà l'heure de manger.

— Mrs Weasley dit que le...

Adonis et Harry se regardèrent alors et Adonis eut l'impression de plonger dans un couloir puis il sentit son père. Là. Dans la tête de Harry.

— Argh ! S'exclama Harry en se tenant la tête.

Adonis recula effrayé. Qu'est-ce qu'il venait de se passer ? Il observa Harry qui avait la main sur son front, écrasant sa cicatrice.

— Pourquoi... je... j'ai vu..., bafouilla Adonis, Mr Weasley en sang... puis... c'est quoi cette porte et... C'était mon... mon père ? Mais...

Le visage était terrifiant. Pourtant, Adonis savait que c'était son père qu'il avait vu.

— Je... Qu'est-ce que tu as fait ? Grogna Harry.

— Je...

Adonis rougit. Finalement, Luna avait peut-être raison : il ne devait peut-être pas trop utiliser ses dons de Legilimens.

— Je sais pas, mentit-il. Ça va ?

— Hmm... ça... pique...

— Heu... ok... Bon, tu viens ? On va manger !

— Quand est-ce que tu es arrivé ? Demanda Harry.

— Reynard m'a amené... il y a un moment déjà mais on m'a dit que tu te reposais, répondit Adonis. C'est vrai que Mr Weasley a été mordu ? Par un serpent ? C'est quoi comme serpent ? Tu l'aurais vu. Enfin... Reynard a même dit que tu arrivais à... à voir ce que mon père fait... une connexion entre vous, à cause de sa tentative ratée de te tuer. Pourquoi il a voulu te tuer, d'ailleurs ?

— Plus le temps passe et plus tu es bavard, dit Harry en se rallongeant sur le dos.

— Ah... oui... Mon père me le disait souvent quand j'étais petit.

Harry resta silencieux. Mais c'était une bonne question : pourquoi Voldemort avait voulu le tuer lui ? Est-ce qu'il en avait eu après ses parents au point de supprimer toute la famille ? Même un sang-mêlé pouvait être acceptable pourtant... non ?

— Il... t'en a jamais parlé, j'imagine, murmura Harry.

— Juste qu'il était énervé une fois... un peu avant qu'on me libère, dit Adonis. Enfin... je crois... Je... je sais pas vraiment quand il l'a dit mais il était furieux car tu l'échappais pour la troisième fois !

— Trois ? Répéta Harry. Tu veux dire quatre. Quand j'étais bébé... en première, puis en deuxième année et dans le cimetière  en juin dernier. Ça fait quatre.

— Je doute que mon père ne sache pas compter, répondit Adonis en s'asseyant sur le lit. Après peut-être qu'il ne compte pas quand tu étais bébé...

Harry hocha de la tête. Ou alors... il ne savait pas pour le Tom/Voldemort du journal intime.

— Est-ce qu'il t'a parlé d'un journal ? Demanda Harry curieux et retardant au maximum le moment de descendre rejoindre les autres.

— Un journal ? Oh... ce vieux truc ? Ouais... ça a été la cause de ma première punition au Brésil, dit Adonis lugubre. Je l'avais juste emprunté mais c'était vide alors j'allais le jeter et... ça l'a mis très en colère. Les yeux rouges... ça... ça voulait dire que si un type passait à ce moment... il repartait pas... Et... et moi je... enfin, là... il n'y avait que moi et...

Adonis déglutit et se massa le dos.

— Je suis désolé, murmura Harry. Je... je n'aurais pas dû t'en parler...

In the DarknessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant