Très mauvaise idée

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Adonis sortit de son examen de sortilège avec Flitwick en restant droit, satisfait de ce qu'il avait fait. Sa baguette magique était la plus parfaite pour les enchantements. Il avait très bien fait tous les sorts.

— Luna !

Il courut dans le couloir, rattrapant son amie, avec un sourire joyeux.

— Alors la métamorphose ? Demanda-t-il.

— Bien, répondit Luna.

— Pourquoi ta robe est... décolorée ? Demanda Adonis.

— Des élèves ont trouvé que ça m'irait sûrement mieux, dit-elle.

Adonis arqua un sourcil.

— Hmm... le blanc t'irais bien mieux que ce gris, dit-il. Tu attends qui ?

— Ginny. Elle passe son examens pratique avec le professeur McGonagall.

— Ah ?

Adonis s'appuya sur le mur à côté de Luna. Il soupira au bout de deux secondes.

— Qu'est-ce qu'elle fabrique ? Dit-il.

— Tu n'es vraiment pas patient, dit Luna amusée.

— Ça dépend pour quoi, répondit Adonis. Pour une potion parfaite, je veux bien attendre des heures.

Il baissa la tête.

— Ça te manque encore ? Demanda Luna. La potion...?

— Plus trop, dit-il. Parfois j'y pense mais je sais que je dois me retenir. Non... ce qui me manque c'est de faire n'importe quelles potions quand je veux... Je suis obligé d'avoir l'accord de Rogue, maintenant. Les potion anti-stress que j'ai fait... il me surveillait. C'était stressant du coup. Et en plus je ne peux même pas boire de ma propre potion pour en faire... C'est un comble, non ?

Luna eut un petit rire.

— Dis, Adonis... Pourquoi tu avais... honte de ton Patronus ? Demanda Luna.

Adonis la regarda comme si elle disait une bêtise.

— Je ne vois pas ce que tu veux dire, dit-il.

— Tu n'étais vraiment pas heureux avec ce Patronus.

— Pas du tout, dit Adonis. C'est un serpent ! Ça me va très bien.

— Hmmm... Tu en imaginais un plus impressionnant.

— Ben... ça aurait été mieux, mais bon, une vipère reste un serpent donc ça me va.

Adonis croisa ses bras.

— Toute façon, dit-il, il peut changer dans le temps.

— Hmm... ah ! Ginny a fini !

La rouquine les rejoignit avec un sourire.

— Fini ! Dit-elle joyeuse. J'imagine que vous n'avez eu aucune difficulté.

— Aucune, approuva Adonis.

— On va voir si les cinquième et septième année ont fini leur épreuve d'histoire ? Demanda Ginny. Je suis sûr que Ron a perdu connaissance...

Adonis pouffa de rire.

Vu qu'il n'avait aucun ami de son âge, il les suivit, descendant en direction de la Grande Salle.

Et puis alors qu'ils marchaient vers le grand escalier, une voix résonna depuis une salle de classe.

—... COMME SI JE N'AVAIS RIEN VU !

— C'est Harry, non ? Dit Luna.

— Ça y ressemble oui, répondit Ginny.

— EH BIEN, JE PENSE QU'IL DIRAIT AUTRE...

In the DarknessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant