Chapitre quinze: Only a day..

4.6K 306 47
                                    

Les minutes passent alors que nous sommes toujours aux même endroits. Le silence règne dans la pièce alors que l'homme qu'il se trouve devant moi attend mon accord. Il attend que je lui dise que j'accepte de vivre chez lui. Mais ce n'est pas si simple, ce n'est pas si facile de prendre une décision comme celle-ci. Je ne veux pas me résigner à quelque chose, à lui.. 


Je ne le connais pas après tout. Je ne sais pas comment il vit, ni comment il veut que les choses soit faites. 


Alors, je suis là, planté contre le mur en attendant qu'il décide de laisser tombé, qu'il se rend compte que c'est une mauvaise idée pour lui. 


Mais,il reste lui aussi planté devant moi alors que sa main m'empêche toujours de faire le moindre pas, de prendre la fuite. 


-Alors, demande-t-il d'une voix rauque.


Je fronce les sourcils alors que je sens une boule se former au creux de ma gorge ne sachant toujours pas ce que je dois faire.


-J-je ne peux pas accepter, soufflais-je.


Ses yeux verts me fixent intensément alors que sa respiration est saccadé. Une boule se forme au creux de mon ventre alors que je culpabilise d'avoir refusé son invitation. Son geste était tellement gentil de sa part et jamais je n'aurais pensé qu'il me ferait cette proposition.


-Pourquoi, me questionna-t-il alors que je déglutis bruyamment ne sachant que dire.


-J'ai refusé que Rose le fasse et je ne veux pas la blesser puis je n'ai pas envie de déranger, expliquais-je alors que j'essaie de trouver un prétexte pour qu'il lâche l'affaire.


-Elle ne sera pas au courant et puis tu ne me déranges absolument pas. S'il te plaît, accepte, même si ce n'est seulement qu'une journée, prie-t-il.


Ses prunelles émeraudes sont remplit de supplice tandis que je décide de détourner mon regard pour éviter de succombé trop vite à son offre.


Seulement une journée avec lui, ça ne doit pas être trop dure à supporter. Enfin, si on met son côté arrogant et prétentieux de côté, je suppose que ça devrait aller.


-J'accepte, annonçais-je subitement alors que les mots sont sortis sans que je ne puisse les contrôler.


Ses orbes s'écarquillent sortant presque de leurs orbites tant il a l'air surpris que j'ai accepté puis un sourire satisfait s'affiche au coin de ses lèvres. Il retire sa main me donnant libre accès avant de dire:


-Tes affaires sont déjà prêtes, dit-il en pointant du doigt le sac posé dans le coin de la pièce.


-Oui mais je ne veux pas laisser tout ces cartons ici, soufflais-je.


Il y a toutes les souvenirs de mes parents dans ces cartons, toutes les photos de familles ainsi que les portes bonheurs que m'avaient laissés mes parents. Je ne veux pas tout abandonner ici. Je veux pouvoir garder tout ce qu'il me reste d'eux et ce déménagement d'une journée ne doit pas me pousser à tout jeter.

HearsayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant