Hearsay

Chapitre seize: Good Company ?

Je cligne plusieurs fois des yeux afin de m'habituer à la lumière avant que mes paupières s'ouvrent complètement. Je fronce des sourcils alors que j'essaie de bouger mais quelque chose m'en empêche. Je pose mon regard sur ce qui m'interdit de bouger lorsque je remarque le bras d'Harry entourant ma taille alors que sa tête est posé sur mon ventre. Il a l'air si paisible dans son sommeil que je n'ai pas envie de le réveiller.

Je me tortille lentement pour pouvoir me détacher de son étreinte sans le réveiller alors que mon téléphone se met soudainement à sonner. Je maudit intérieurement mon cellulaire de retentir de si tôt tellement le son est pénible à entendre. Il faut vraiment que je fasse quelque chose pour ça !

Je me penche doucement vers la table basse et attrape mon téléphone sans faire de bruit avant de l'apporter à mon oreille.

-Allo, chuchotais-je.

-Anna ? C'est Rose, je te dérange ?

-Non, murmurais-je rapidement pour que cette conversation se finisse vite pour éviter de le réveiller.

-Anna, pourquoi est ce que tu chuchotes ? Ou es-tu, demande-t-elle curieusement.

Me voilà définitivement foutue. Je ne voulais pas qu'elle apprenne que je dorme chez Harry et que je n'ai pas été dans un hôtel comme je lui avais dit. Il faut que je trouve quelque chose à dire sinon elle risque de soupçonner quelque chose ! Bordel ma tête n'est pas encore remplit de toutes ses capacités et aucun moyen de m'en sortir me vient en tête.

Un grognement résonne dans la pièce alors que des bras encerclent mon ventre encore plus m'empêchant tout mouvement.

-Hum.. Je suis chez un ami pour une journée et il dort donc je ne veux pas le réveiller.

Je n'ai pas dit la vérité mais je n'ai pas mentit non plus. Harry n'est pas mon ami. Enfin, je ne crois pas ! Est-il mon ami aujourd'hui ou est-il toujours l'homme pour qui je travail ?

-Un ami ! Comment s'appelle-t-il ? J'aimerais bien le rencontrer, répond-t-elle.

Elle se comporte comme si elle était ma mère et ça me rend complètement dingue mais en même temps je trouve ça adorable. Elle a l'air de s'inquiéter pour moi et je ne la blâme pas pour ça.

-Tu ne le connais pas, mentis-je.

-Raison de plus pour que je le rencontre ! Allez, prie-t-elle.

-Nous avons des choses prévues aujourd'hui mais peut-être un autre jour, déviais-je alors qu'un long soupire traverse le combiné.

-Très bien, je ne veux pas mettre vos plans en l'air ! Est-il beau au moins ? Il pourrait être ton future petit copain, rit-elle.

-Il ne sera jamais mon petit ami, dégoisais-je alors que je roule des yeux.