Chapitre 8 : Joyeux anniversaire

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Je me trouve allongée sur un lit en satin bleu nuit, entourée de coussins moelleux qui épousent la forme de mon corps avec une douceur inégalée.

 Les draps, caressant ma peau, dégagent une chaleur réconfortante, tandis que l'air est empreint d'une fragrance légère de fleurs fraîches mélangée à un arôme subtil de bois.

 Dante entre dans la pièce avec une assurance tranquille, et son regard est à la fois intense et tendre. Il ferme la porte derrière lui avec une délicatesse presque cérémonieuse. Un frisson de plaisir m'envahit en le voyant s'approcher, chaque geste étant magnifié par l'atmosphère intimiste de la chambre.

— Dante ?

Il me fixe avec une intensité chaleureuse et murmure :

— Tais-toi et embrasse-moi.

Ses gestes sont lents et mesurés, comme s'il voulait savourer chaque instant avec moi, chaque caresse étant une promesse silencieuse de plaisir. 

La chaleur de son corps contre le mien est enveloppante, et je me laisse emporter totalement par cette intimité. Le temps semble suspendu autour de nous, chaque instant se dilatant dans une intensité nouvelle. 

Ses lèvres se déplacent lentement sur ma peau nue, chaque baiser étant une exploration douce et passionnée. Il descend avec une délicatesse infinie, sa langue effleurant ma peau avec une sensualité qui me rend accro.

Alors que la chaleur de l'instant atteint son apogée, je suis brusquement tirée de ce rêve envoûtant par un bruit fort et inattendu. Les yeux encore flous de sommeil, je me redresse avec confusion, découvrant Jules penché au-dessus de moi.

— BON ANNIVERSAIRE !

— Jules ? Qu'est-ce que tu fais là ? je lui demande en le serrant dans mes bras, le cœur battant encore à cause du réveil brutal.

— Tu ne crois tout de même pas que j'allais louper ton anniversaire ?

Voir Jules ici, aussi soudainement, me réchauffe le cœur. La chambre semble moins étrangère. C'est comme si sa présence chassait un peu le stress et la mélancolie qui pesaient sur moi.

— Mais, comment es-tu arrivé ici ?

— J'ai contacté ton père hier soir pour l'informer que je débarquais. Il est venu me chercher à l'aéroport !

Je souris et passe ma main dans ses cheveux bouclés. Il n'aime pas qu'on y touche sauf quand c'est moi — j'ai une exclusivité sur sa tête.

— Mais, Nathan n'est pas avec toi ?

Jules s'arrête un instant perdant peu à peu son sourire.

— Non, nous ne sommes plus ensemble.

— Quoi ?

Son annonce me fait l'effet d'un coup de point dans le ventre.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

— Je t'expliquerai plus tard. Alors, ta nouvelle vie ici ? déclare Jules en changeant de sujet.

Je soupire avant de me redresser convenablement.

— Ça peut aller. Je me suis embrouillée avec ma nouvelle sœur.

Jules sourit :

— Je t'avoue que je ne suis pas vraiment étonné.

— Pourquoi ?

— Parce que tu es chiante.

Je souris, amusée.

— Petit con.

Dis-moi que tu m'aimes [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant