Chapitre 47 : Cerimonia e tensione (Partie 1 )

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Le grand jour du mariage est enfin arrivé. Le soleil brille intensément sur Sorrento, et la villa est en effervescence dès les premières heures du matin. Les préparatifs sont en cours, chaque détail est minutieusement vérifié, et l'excitation dans l'air est palpable.

Je me réveille tôt, bien avant le lever du soleil, pour profiter d'un moment de tranquillité avant que la maison ne devienne un tourbillon d'activités. La vue depuis ma fenêtre est époustouflante : la mer Méditerranée scintille sous les premiers rayons du soleil, ajoutant une touche magique à cette journée spéciale.

Je me dirige vers la cuisine pour préparer un café bien mérité, lorsque je croise Giuseppa, en robe de chambre, avec des yeux encore un peu endormis. Elle a l'air paisible malgré l'agitation qui règne autour d'elle.

— Bonjour, Giuseppa. Bien dormi ?

— Bonjour ! Oui, enfin, un peu. Je crois que la nervosité m'a réveillée plus tôt que prévu, dit-elle en souriant.

Nous échangeons quelques mots réconfortants avant que la maison ne s'anime de nouveau. Des coiffeurs et maquilleurs arrivent pour s'occuper de Giuseppa et de ses invités. Les voix s'élèvent dans un mélange de conversations enthousiastes et de rires nerveux, tandis que les préparatifs pour le grand jour se mettent en place.

Dans une autre partie de la villa, les hommes se préparent également. Mon père, Jules, et les autres membres de la famille se vêtissent de leurs costumes élégants, vérifiant une dernière fois leurs cravates et leurs boutons de manchette. L'ambiance est plus calme, mais l'anticipation est tout aussi palpable. Je m'assure avec Illona que tout est ok et que surtout nos futurs mariés ne se croisent pas.

J'entre dans la pièce où mon père est en train de se préparer.

— Papa, tu as interdiction d'aller dans la partie Est de la maison.

— Et si j'ai un petit creux ? s'amuse-t-il.

— Interdiction j'ai dit !

— Très bien, capitule-t-il.

Mes yeux se posent sur les autres hommes de la pièce.

— Pouvez-vous nous laisser un instant ? s'il vous plaît.

Les hommes quittent la pièce, nous laissant à présent seuls.

— Papa, il y a quelque chose que je dois te donner, dis-je en entrant dans la pièce.

Je vois mon père, en train de peaufiner sa cravate devant le miroir. Sa tenue de mariage est impeccable, mais je peux percevoir la nervosité dans ses gestes. En le voyant ainsi, je me rappelle à quel point il est important pour lui que tout soit parfait aujourd'hui. Je me demande s'il comprend à quel point il est déjà parfait pour moi.

Je m'avance vers lui et lui tends l'écrin avec un léger tremblement. Sa réaction est immédiate ; il lève les yeux vers moi avec une lueur de curiosité et de douceur. Lorsqu'il prend l'écrin en main, je vois ses doigts se refermer doucement autour du velours.

— C'est un cadeau de grand-mère, dis-je, essayant de garder ma voix ferme malgré l'émotion qui monte en moi. Elle voulait que je te le donne aujourd'hui.

Il ouvre l'écrin lentement, et je peux voir son visage changer au fur et à mesure qu'il découvre le contenu. Ses yeux se posent sur la montre ancienne en or, ornée de détails délicats. C'est un objet précieux, chargé de souvenirs et de signification. Je vois la surprise et l'émotion se lire sur son visage, comme s'il touchait un fragment de son passé.

— C'est incroyable, murmure-t-il, presque à lui-même. Je n'aurais jamais pensé revoir cette montre.

Je sais à quel point cette montre était importante pour lui. Ma grand-mère m'a souvent parlé de cette pièce héritée, du lien spécial qu'elle représentait avec mon grand-père et des moments marquants de leur vie ensemble. Je voulais que ce jour, le jour de son mariage, soit aussi marqué par ce symbole de continuité familiale.

Dis-moi que tu m'aimes [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant