Dis-moi que tu m'aimes [ TERMINÉ ]

Chapitre 45 : Lo Ami

— La voilà ! crié-je surexcité en voyant ma grand-mère arriver.

— Ma chérie, comme tu as grandi ! déclare-t-elle en me serrant dans ses bras.

— Mamie, tu me dis ça à chaque fois que tu me vois et à chaque fois, je te dis que j'ai arrêté de grandir depuis mes 15 ans.

— Que veux-tu, je me fais vieille, répond-elle en haussant les épaules.

Je souris tandis que mon père serre sa mère dans ses bras.

— Ton vol s'est bien passé maman ?

— Divinement bien, la première classe est vraiment différente des autres !

— En première classe ? mais tu as dû payer très chère pour seulement deux heures de vol, mamie.

Elle secoue la main :

— Parce que tu crois que j'ai payé en plus ? s'amuse-t-elle.

Lorsque je croise le regard de mon père, je comprends que c'est la famille qui lui a payé son billet. Il me lance un sourire complice, comme s'il savait très bien que cette petite indulgence familiale était un secret bien gardé. Je fais un clin d'œil à ma grand-mère et nous entrons ensemble dans le hall de l'aéroport, entourés d'une atmosphère de retrouvailles joyeuses.

— Vous êtes prêts pour un déjeuner en famille ? demande mon père, en posant la main sur l'épaule de ma grand-mère.

— Avec grand plaisir ! répond-elle en se dirigeant vers la sortie avec une vivacité surprenante pour son âge.

Nous nous dirigeons vers le parking, et je remarque que ma grand-mère semble plus enthousiaste que jamais, malgré son âge avancé. Elle commence à nous raconter des anecdotes sur son voyage en première classe, nous décrivant avec passion le service impeccable et les repas exquis.

— Tu aurais dû voir le chef préparer un soufflé au chocolat juste devant moi, dit-elle, les yeux brillants. C'était un vrai spectacle culinaire !

— J'imagine bien, rit mon père. Mais, maman, n'oublie pas que nous avons réservé une table pour le déjeuner. Tu pourras parler de ta première classe à tout le monde à ce moment-là.

Le déjeuner s'est super bien passé, nous avons parlé de tout et de rien. Lorsque je pousse la porte de la maison, Giuseppa nous accueille, un large sourire étire ses lèvres quand elle vient saluer ma grand-mère.

— Comment allez-vous Clodette ?

— Parfaitement bien ! et toi et le bébé ? demande ma grand-mère.

J'ignorais qu'elle avait été mise au courant de la grossesse.

— Nous allons parfaitement bien ! suivez-moi, je vais vous faire une visite des lieux.

Je regarde mon père et souris légèrement avant de rejoindre Giuseppa et ma grand-mère.

La visite de la maison s'est faite rapidement. Lorsque j'ai un petit moment de répit avec ma grand-mère, nous décidons de nous installer dans le jardin.

—Alors ma chérie, comment se passe ta vie en Italie ?

— Oh tu sais mamie, il y a eu des hauts et des bas, mais avec les préparations du mariage, je n'ai pas le temps de penser à autre chose.

— Et comment va Jules ?

— Très bien, mamie.

— Toujours avec Nathan ?

Je souris :

— Oui, toujours avec Nathan.

Nous nous asseyons sous le kiosque.