Chapitre 38 : Pericolo imminente

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Une semaine s'est écoulée depuis mon retour de France, depuis que mon père a subi son opération. Les médecins lui ont conseillé de prendre les choses lentement pendant un certain temps, alors il se concentre désormais sur les préparatifs du mariage avec Giuseppa. Quant à moi, je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter avec Illona de ce qu'elle sait sur Dante et moi. Ces derniers temps, elle passe beaucoup de temps avec Gigi.

Je n'arrive toujours pas à croire à quel point son plan était foireux. La nouvelle me laisse encore un goût amer.

Des baisers légers dans mon cou me font sourire malgré moi.

— Pas là, ça chatouille, dis-je en me tournant vers Dante.

— Ah oui ? Et si je les fais là ? demande-t-il en descendant sa bouche le long de mon dos.

Le contact de ses lèvres provoque un frisson agréable le long de ma colonne vertébrale.

— Tu es sûr que tes parents ne sont pas là aujourd'hui ?

— Non, ils bossent tous les deux.

— Ils ne t'ont pas trop engueulé quand ils ont su que tu étais à Paris ?

— Je me suis fait défoncé, s'amuse-t-il.

Je le regarde et pose ma main sur son torse, l'obligeant à se coucher sur le lit.

— Aujourd'hui, c'est moi qui dirige, informé-je avec une détermination teintée de malice.

Il esquisse un sourire amusé, observant mes gestes avec intérêt alors que je déboutonne ma chemise. Dante tente de se redresser, mais je le fais doucement revenir sur le lit.

— Ne bouge pas.

Il lève les mains en signe de reddition.

— OK.

Je laisse ma chemise glisser le long de mes bras avant de la jeter derrière moi. Mes mains saisissent le T-shirt de Dante et le retirent avec précaution. Je contemple son torse nu, orné de muscles bien définis. Ses ecchymoses ont presque totalement disparu.

— Où trouves-tu le temps de te sculpter des abdos ? demandai-je, intriguée.

— Hum, lorsque je suis avec toi, dans ces moments précis, s'amuse-t-il.

Je souris à mon tour et dépose des baisers le long de la naissance de son cou. L'odeur fraîche de citron, probablement due à son gel douche ou son shampoing, m'enveloppe. J'en profite pleinement.

Mes mains explorent chaque muscle de son torse, tandis que ma bouche descend vers ses pectoraux. Ma main explore plus bas, ce qui le fait frémir.

— Je dois avouer que j'apprécie de plus en plus de rester immobile.

— Alors, tais-toi et profite, déclarai-je en plongeant dans cette étreinte sensuelle.

— C'est difficile de profiter pleinement quand j'ai des milliers de choses à te faire.

— Tu auras tout le temps pour ça quand j'aurai terminé de m'occuper de toi.

Je me redresse, défais sa ceinture et sens déjà son désir se manifester sous moi. Un bruit inattendu provenant du rez-de-chaussée attire mon attention.

— Tu as entendu ?

Dante se redresse brusquement.

— Oui, j'ai entendu.

Il sort du lit et me regarde avec une expression grave.

— Tu m'a confirmé que tes parents sont absents.

Dis-moi que tu m'aimes [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant