Chapitre 35 : Verità e tradimento

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La journée a plutôt été riche en dispute, mais je n'oublie pas que je suis ici pour oublier l'Italie pendant un court instant. Je sors de la douche et me rends directement dans ma chambre en m'essuyant les cheveux.

Dante est allongé sur le lit à regarder des vidéos en italien sur YouTube.

Je fouille dans mon sac et sors un sachet que j'ai pris à la pharmacie plus tôt dans la journée.

— Redresse-toi, ordonnai-je.

Il me regarde et hausse un sourcil en me fixant :

— Pourquoi ?

— Fais ce que je te dis au lieu de poser des questions.

Il pose son téléphone et se redresse finalement sur le lit. Je viens glisser mes mains sur sa chemise et défait les boutons. Il me regarde faire et sourit :

— Quoi ? Tu en as envie ?

— Depuis ce matin.

— Ah oui ?

Il rapproche son visage que j'arrête avec ma main :

— Doucement Roméo, je ne parlais pas de ça.

Je le vois perdre son sourire quand il me voit sortir une pommade de mon sac.

— Qu'est-ce que c'est ?

— Un anti-inflammatoire pour ton ecchymose.

Je mets de la pommade sur ma main et la frotte avant de poser mes mains sur son bleu.

J'appuie sur son bleu, ce qui le fait râler.

— Putain, fais gaffe, ça fait mal.

— Ça, c'est pour m'avoir menti.

Je vois qu'il ne dit rien. Je rappuie une seconde fois sur son bleu.

— Aïe, mais putain arrête, dit-il en attrapant mes mains avant de me plaquer contre le matelas.

Je le regarde tandis qu'il est au-dessus de moi, sa chaîne pend dans le vide et bouge d'avant en arrière.

— Je sais que j'ai été infâme avec toi ces dernières semaines. Et, tu ignores à quel point ça me ronge de l'intérieur de t'avoir blessé.

— Arrête de raconter des conneries, ça ne t'a pas empêché de coucher avec Gigi.

Dante soupire avant de se redresser.

— Eve, j'ai été un vrai con avec toi, mais mes sentiments pour toi son sincère depuis le début.

— Qu[...] Quoi ?

Il attrape le sac de la boutique où il est allé ce matin et sort un écrin.

Il s'assied à présent sur le lit et ouvre l'écrin, me montrant un magnifique collier en or rose avec un pendentif papillon.

— J'ai pris ce collier pour toi.

— ... Dante, il a dû te coûter une fortune, déclarai-je en fixant le bijou.

— Le prix n'a pas d'importance, tourne-toi.

Je m'exécute et soulève mes cheveux.

Il glisse le pendentif autour de mon cou et l'attache.

— Tu es comme ce papillon, Eve, d'un simple battement d'aile, tu fais battre mon cœur.

Après avoir entendu ses mots, j'ai l'impression que le mien va sortir de ma poitrine tellement il cogne fort dans ma cage thoracique. Je me retourne et le regarde :

Dis-moi que tu m'aimes [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant