Dis-moi que tu m'aimes [ TERMINÉ ]

Chapitre 4 : Partenaire de jeu

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Je le regarde, abasourdie. Je ne m'attendais pas à voir quelqu'un entrer si brusquement alors que je porte ma robe à moitié relevée. La pièce est baignée d'une lumière tamisée, filtrée par les rideaux de lin beige, donnant une atmosphère intime à la salle de bain. Je la descends précipitamment sur mes cuisses et le fixe, sentant mes joues rougir sous l'effet de la surprise et de la gêne.

— Tu peux sortir ? demandai-je, indignée qu'il ose entrer.

Dante se tient dans l'encadrement de la porte, son regard fixé sur moi avec une intensité troublante. Il porte seulement un jean, laissant son torse nu exposer des muscles bien définis, encore humides à cause de la piscine.

— Désolé, je venais chercher une serviette. Je peux ?

Je ne peux m'empêcher de détailler chaque ligne de son dos nu, témoignant d'un entraînement rigoureux. La lumière douce accentue les contours de ses muscles, créant des ombres fascinantes sur sa peau.

Dante se retourne vers moi, un sourire en coin.

— Tu as besoin d'aide avec ta robe ?

Je détourne brièvement les yeux, gênée par son regard insistant sur le tissu rouge qui épouse mes formes.

— Non, ça ira. Maintenant, si tu pouvais dégager, râlai-je, essayant de retrouver un semblant de contrôle.

— D'accord, dit-il avec un léger sourire, ses yeux brillants d'amusement.

C'était plus facile que je ne l'avais imaginé. Je me mets dos à lui et tente de retirer le vêtement, mais malgré mes efforts, il reste bloqué. Mon agitation fait remonter le tissu, exposant davantage ma peau.

Putain, ce n'est pas vrai.

J'entends la porte s'ouvrir, il est prêt à partir.

— Attends, soufflai-je discrètement, ma voix presque un murmure.

— Oui ?

— Pourrais-tu m'aider ? La robe est coincée.

Je me sens vulnérable, mon visage rougissant sous son regard. Il sourit, amusé, et s'approche de moi.

— N'était-ce pas toi qui voulais que je dégage il y a trois secondes ? s'amuse-t-il en m'observant.

— Oui, mais je n'y arriverai pas seule, admis-je, sentant mon cœur battre plus fort à mesure qu'il se rapproche.

Il sourit et pose ses mains sur mes hanches, ses paumes chaudes contre ma peau froide, me provoquent un frisson incontrôlé. Ses mains remontent délicatement le long de mes cuisses tandis que je me perds dans ses iris bleus, aussi profonds que l'océan.

— Ta technique dans la piscine était géniale, murmure-t-il, à voix basse.

— Hum ?

Je mets un moment à réaliser ce qu'il vient de dire et tente de me concentrer, le contact de ses mains rend cela difficile.

— Euh, oui, je savais que je n'aurais pas le dessus sur elle, alors j'ai utilisé la logique.

Mon cœur bat à une vitesse inhabituelle. Cette proximité entre nous ne me laisse pas indifférente. Dante pose ses mains sur mes fesses et agrippe le morceau de tissu qu'il remonte jusqu'au creux de mes reins, dévoilant ma culotte. Il soutient mon regard avant de laisser ses yeux se perdre sur mes lèvres, son souffle se mêlant au mien.