Chapitre 17-Qui es-tu?

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      (SVRCINA- "Who are you?" justement héhé pour accompagner la lecture héhé)

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     Je demandai à l'intrus:

      « Qui es-tu ?

       -Calme-toi Luke. C'est Gaëtan.

       -Mais qu'est-ce-que tu fous à fouiner dans les affaires? En pleine nuit en plus ?

       -Je te retourne la question. Qu'est-ce-que tu fais ici, à m'agresser en pleine nuit?

       -Je prends l'air après un vilain cauchemar. Vas-y toi dis-moi maintenant.

       -Et bien je vais tenter une expédition pour sauver Nesrine et tous nos autres camarades.

       -Tout seul ?

       -Oui, ça limite les risques et les embêtements.

       -Fais pas ça. On fera cette expédition tous ensemble.

       -Non, tu comprends pas. Je ne servirai à rien tant que je n'aurai pas retrouvé Nesrine.

       -Mais ça me semble assez risqué quand même !

       -Promets-moi de ne rien dire à personne.

       -Mais comment je vais savoir si tu vas bien ? Il faudrait pas qu'on ait encore un autre disparu.

       -Tiens, un talkie-walkie. On se donnera des nouvelles régulièrement, à distance.

       -Ok d'accord. Bonne chance. Et bon courage !»

       Et sur ce, Gaëtan s'enfonça dans la nuit noire, muni d'un sac à dos contenant le nécessaire. Avec tristesse et inquiétude, je le vis s'éloigner dans le désert de glace. Tant de dangers nous guettaient dans ces contrées : des yétis, le froid mordant (nous avions trouvé des manteaux bien heureusement, autrement nous serions tous morts), les avalanches... Gaëtan était fort, et j'espérais vraiment qu'il trouvasse Nesrine. Quant à Paul, Maurice et Satine, il nous serait plus dur de les retrouver. Satine en particulier était restée dans la jungle, où il nous était impossible de revenir. Avec un soupir je m'assis sur un tronc. Un craquement sonore se fit entendre. Je n'étais pourtant pas si gros, je me levais et vis que le tronc était intact. Ce qui signifiait...qu'un intrus rôdait dans les parages... Je pris un bâton(bon c'était pas grand-chose, si c'était un yéti en tous cas). Une ombre derrière un arbre me fit battre le cœur. J'étais tiraillé entre l'idée d'un combat nocturne avec un humain suspect, qui pouvait être la PA, et celle de prévenir le reste du groupe. Pourtant le policier ou le yéti avait un visage charmant : celui de Louane. Je fus rassuré, pas de danger aux alentours. Ses yeux pétillèrent quand elle me vit. Elle se rapprocha, tout près de moi et me dit en riant :

      « Pourquoi tu as un bâton à la main ? Tu voulais m'assommer pour m'enlever ?

       -Euh. Ah ça je me garderais bien de t'enlever, JB me tuerait.

       -Oh celui–là jte jure. Ça fait deux ans que je le connais et il n'a jamais cessé de m'aimer. On est sorti ensemble pendant deux mois, mais ça a été deux mois ennuyeux et il est beaucoup plus divertissant en tant qu'ami, et protecteur.

       -Ah ça ! Tu en as un nouveau devant toi. De protecteur bien sûr.

      -Et pour me protéger de quoi ?

      -Des yétis. »

      Son rire me fit chaud au cœur, c'était la première fois que je l'entendais rire et ses yeux n'avaient de cesse de pétiller avec joie. Malgré tous mes déboires j'avais pris mes repères avec elle, je lui témoignais une admiration et une confiance sans bornes. Et je le lui fis comprendre :

VS le tableauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant