Chapitre 37-Une révélation qu'on n'aimerait pas entendre...

19 3 2
                                    

      Là, elle marqua une erreur car elle dit mon mari pour désigner Obnut, ce qui me rappela que diplomatiquement parlant cette affaire ne penchait pas en son avantage. Cela signifierait déclarer ouvertement une guerre à « son mari », et elle n'y est pas prête. Faire la guerre en secret, ok, quitter son mari qui était presque l'empereur du monde, éventuellement, mais lui déclarer la guerre sans être préparer, jamais elle ne le ferait. Le plan d'évasion par-contre je pense qu'elle pouvait m'aider. C'était totalement dans ses moyens et cela lui permettrait de préparer une armée rebelle pour des opérations de sabotage. Or c'était une louve ! Et vous voyez très bien ce que je veux dire par là. On ne pouvait pas lui faire confiance. Pourtant j'avais signé une alliance avec elle. Mais eurêka ! Dans une alliance, si l'autre refuse une aide, on n'est pas obligé d'aider.

      « Désolé mais je refuse. Tu feras passer le message à mes amis que je vais bien et qu'ils me reverront bientôt.

      -Ça va être compliqué car ils sont tous chez Obnut.

      -Comment ça ?

    -Il les a pris puis il leur a demandé s'ils voulaient collaborer et certains ont acceptés et d'autres...

      -D'autres ??

      -D'autres sont morts. »

      -Quoi ?! Non non non, ça ne devait pas se passer comme ça.

      -Qui est mort ?

      -Je ne sais pas précisément mais mes espions ont repérés des cadavres qui ressemblaient à tes amis.

      -Vous êtes sûre ?

      -Sûre et certaine, surtout grâce aux paroles que mon agent double a perçu.

      -Qui étaient ?

      -"Très bien Youssef rejoins-moi mon grand, tandis que toi Gaëtan tu as fait le mauvais choix : aux crocodiles ! A ton tour de choisir belle Louane...' Voilà les seules paroles qu'il a pu intercepter mais elles sont déjà très révélatrices."

      Malheureusement elle avait raison. Ces mots étaient plus que révélateurs. Je fus envahi par un sentiment profond : un mélange de mélancolie et de déception puis de l'emportement, colère, fureur. Je n'allais pas rester dans cette prison misérable sans rien faire putain! Et puis tant pis pour les prisonniers, il fallait que je sauve le reste de mes amis. Cela ne sera pas simple, mais j'estime être la seule personne pouvant leur faire changer de camp et les assagir. En tant qu'ami, je pouvais les comprendre et les raisonner donc. Chiara esquissa un petit sourire en coin. Oui elle pouvait être fière de ses informateurs ! Elle avait réussi à me faire changer d'avis grâce à ce fait, concernant mes amis. Argh ! Certains sont morts pourtant ! Non non non, et je m'évanouis.


VS le tableauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant