"Mais que deviendrait tout ce que j'ai sacrifié pour ce sport ? Les Jeux Olympiques représentent plus qu'un rêve pour moi, c'est l'objectif de ma vie."
Patineuse de haut-niveau, Olivia parvient enfin aux championnats du monde de Patinage Artistique...
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Olivia est complètement addictive. Comme une drogue, je deviens accro à elle, malgré moi. Nous nous sommes endormis comme des masses hier soir après avoir couché ensemble. Nos corps qui bougent en rythme l'un contre l'autre, elle qui gémit mon prénom. Je bande rien qu'en y repensant. Je ne voulais pas craquer pour ma partenaire, mais ça m'est tombé dessus comme ça.
Olivia dort encore. À moitié sur moi, sa cuisse est entortillée à la mienne, sa tête repose contre mon torse. Ma main effectue machinalement des arabesques sur sa cuisse et sur son bras qui m'enlace. Sa peau douce sous mes doigts me fait frémir. Je l'observe dormir discrètement et sourit devant ses sourcils froncés. Elle est tellement belle. Lorsqu'elle s'agite légèrement, mes caresses s'arrêtent.
— Pourquoi tu t'arrêtes ? elle grogne, à moitié endormie.
— T'es réveillée ?
— Non, c'est mon subconscient qui te parle.
Un rire vibre dans ma poitrine. Elle lève la tête vers moi avant de se replacer telle qu'elle était.
— Joyeux anniversaire, Ballerine.
Je lui embrasse les cheveux en guise de remerciement.
— Bien dormi ? je lui demande.
Elle fait mine de réfléchir un instant.
— Ouais, on peut dire ça.
Mes mains agrippent ses hanches et la font monter à califourchon sur moi. Ses doigts se baladent sur mon torse et je tressaute légèrement à leur contact. Nos deux sexes pressent l'un contre l'autre, uniquement séparés par nos sous-vêtements.
— Ce serait pas mon t-shirt d'hier ça par hasard ? je l'interroge en passant mes mains dessous.
— Hm si, mais je trouvais pas le mien hier soir pour aller faire pipi et puis je trouve que la couleur me va bien au teint, elle réplique.
— Je trouve aussi.
Elle glousse et frissonne légèrement quand mes mains frôlent sa taille. Elle me fuit du regard et joue avec des doigts, mal à l'aise.
— Tu regrettes ? elle demande, anxieuse.
— Je regrette bien des choses. Coucher avec toi n'en fait pas partie, je réponds.
— Et si ça changeais quelque chose ? Dans nos entraînements je veux dire.
— Je changerais pas de partenaire Liv'. T'es la seule partenaire que je veux, la seule en qui je crois.
Je replace une mèche de cheveux derrière son oreille et la penche vers moi pour l'embrasser lorsqu'on toque à la porte.
— Ils vont sûrement partir si on ne fait pas de bruit, je chuchote.
