Chapitre 7 part 4

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Ruri

Je calmais mes pulsions cardiaques tant bien que mal. Beaucoup de choses s'étaient déroulées ces dernières heures. Bien trop d'emmerdes. Le retour au calme n'était qu'une claque de plus, la retombée de tous mes sentiments refoulées.

Je m'autorisais quelques minutes de repos et fermais mes paupières. Seulement nous foutre la paix ne semblait plus une option dans ce pays à la con. Notre maigre moyen de transport secouait violemment, manquant de me cogner le crâne.

Je me relevais brusquement.

- La sieste est fini les gars, cria Joyce.

Adam se précipita aux côtés de Gabriel.

- On est pas dans la merde s'il nous attaque hein !souleva Ronia se précipitant par derrière.

- Fallait s'y attendre en même temps, cassa Joyce.

Je secouais la tête.

- Ces endroits sont condamnés, y accéder est une épreuve en soit.

- Ils ont peut-être trouver un autre passage, murmura une voix à ma gauche.

- Peu importe, cria Jason. On s'en branle ! Pour l'instant, on doit trouver un moyen de s'en sortir.

Les secousses reprirent de plus belle. Puis, la sorcière d'il y a quelques jours nous faisait face. Une fumée dense s'élevait en filature de tout son corps. Cependant, son sourire habituelle avait disparu.

Elle relâcha dans un souffle sa fumée que Silas s'empressa de dissiper. Sous forme de tourbillon, son élément cueillait l'énergie noire, s'en imprégnait pour mieux la rejeter en dehors du domaine bleu nuit.

Mais si, l'ennemie mesquine avait déserté. Elle semblait nous avoir gentiment laissé un ami. Des yeux de harpi tranchait de leur lueur dangereuse et la taille de sa gueule ne lui demanderait aucun effort pour nous engloutir.

- Oh, bordel! s'exclama Djeba.

- Ah on se la ramène moins avec sa lance, somma Aithne moqueuse.

Je pressais le pas par devant le bateau. Sa seule respiration manquait de nous aspirer et nos équipe avaient un mal monstre à maintenir l'embarcation. Le temps m'était compté, ce qui me mettait une pression monstre.

- Ouvrez l'écoutille, hurlais-je.

- Attends, avança Connal. On va pas t'envoyer là seule ; ce serait incensé, ce n'est pas l'adver-

- On a pas le temps pour peser le pour et le contre, le coupais-je. Ton don serait inutile ici.

- On te fait descendre avec la corde mais tu dois garder une distance avec lui, trancha Silas. Sinon, tu risques de te faire aspirer à coup. Par contre, si on voit que ça dégénère, on te remonte ; point final.

Je haussais les épaules. Réagir à distance ne me facilitait pas la tâche.

- J'ai besoin de toi Aithne ! criais-je.

Nous plongeâmes pieds joints dans l'océan liées par le laçot. Je devais chercher mon énergie dans mes entrailles. La stimuler et la ramener en un point. Mon énergie devait servir d'aimant à l'eau brute de l'océan.

J'ameutais ma force dans le creux de mon estomac. Je me connectais avec l'océan tranquillement. Je ne pouvais pas lui imposer mon énergie mais la faire valoir. Agir avec douceur pour qu'il me reconnaisse comme une alliée. Le vent de Silas me fouettait le visage. Son air servait de mur à la force brute du géant aquatique.

Pour ma part, je me devais de réussir. Mais, l'océan luttait et aspirait ma force. Je renforçais ma force d'attraction l'appelant dans mon tourbillon. Enfin, l'eau fit son chemin vers mon corps. Je l'accueillais doucement.

- Aith, ça va être une question de vitesse. Déplois ta force en osmose avec la mienne !

Je la sentais acquiescer.

Je modifiais l'écoulement de l'océan. Je le laissais prendre des directions différentes prenant soin de les diriger à plusieurs dizaines de mètres du monstre. Il hurlait. J'accentuais, les faisant plus tranchant, plus dense et plus rapide.

- Maintenant, criais-je à mon amie.

Son énergie se propulsait de sa main avec une telle vigueur, que je vacillais légèrement. Elle posa sa main sur mon épaule me ramenant à la réalité. Je confondais les flux différents d'eau férocement. Son feu faisait bouilloner le liquide bleu.

- Préparez-vous à accéler et à nous remonter à notre signal-

Le mélange de la force de Silas et de la bête ne nous facilitait en rien la tâche. Joignant mes deux mains, je forçais toute cette énergie à coaguler préparant le terrain pour l'impact. Enfin, je relâchais mon emprise en même temps que celle d'Aithne créant une explosion.

Un amas d'eau bouillante brouillait notre piste, sa vue et le blesserait. A quel point ? Je n'en sais rien mais ce n'était qu'un subterfuge.

Ils nous remontèrent et dans le même balan, le sous-marin s'extirpa à une vitesse fulgurante contournant le monstre et accélérant. Aidée d'un de mes flux, Gabriel contrôlait le sous-marin de sorte que nous glissions.

Mais le monstre secoua sa tête violemment balayant notre moyen de locomotion. Je me cognais presque le crâne mais la main de Joyce atténua l'impact.

- Madame la nymphe, faites quelque chose, pleura une petite fille à côté de moi.

Je me forçais à reprendre mes esprits.

- Maîtrise ton engin, s'impatienta Kaël.

- J'aimerais bien t'y voir, souligna Jason.

Mais, il s'était déjà précipité le dégageant de son fauteil. Il redressa le sous-marin contraignant Gabriel d'un regard à l'assister.

Quant à moi, je paniquais. J'avais besoin de ce contact avec l'eau, sans quoi ma magie pouvait manquer de précison.

Hé merde ! Je m'enfermais une nouvelle fois dans mes pensées parasites. Fais fonctionner ton imagination. La base de notre énergie part de notre tête.

J'inspirais. Le doux bruissement de l'eau qui s'écoulait dans l'océan. Chacune des molécules formaient un ensemble. Je les imaginais comme des ventouses auxquelles ma force venaient s'accrocher. Je me dopais de leur force et elles de ma fougue. Mon corps s'humidifiait.

J'expirais et repris mes droits sur la force que j'avais créé en phase avec l'océan. Le feu d'Aithne ne formait qu'un avec mon attaque. Contrôler cet amas me picotait tout le corps, mais je n'en tenais pas rigueur.

Je la façonnais sous forme de bombe que je projetais de partout, brûlant sa peau. Je la guidais, enfin dans sa gueule. Elle s'introduisit comme un filet. Puis, aider du feu de Aithne nos deux forces implosèrent.

Dans l'urgence, la force de Kaël fut notre bouclier et notre moteur. Les éclairs d'une lueur aveuglante et d'une présence resplendissante parcouraient tout son corps. Son énergie envahissait le sous-marin, tel un tourbillon et nous emportait dans une course éfférénée loin de tout danger.

Je ne peux dire si cette transe a duré des dizaines de minutes ou des heures, mais lorsque mon compagnon relâcha son emprise sur l'embarcation, le calme avait repris sa place.


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Hello !

Dernier chapitre avant un petit moment ! Je participe à un concours et je ne peux publier pendant ce temps ! Cela risque de reprende fin juillet !

En tt cas j'espère que le chapitre vous a plu !

N'hésitez pas à liker, partager et vous abonner !

A bientôt !

Masters : l'éveil des dominantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant