Chapitre 5

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Je garde mon calme, je me lève de mon lit le plus silencieusement possible. J'attrape mon arme, je marche sur la pointe des pieds et j'ouvre la porte de ma chambre.

Je n'entends plus aucun bruit, Sarah reste sur tes gardes. Peut-être que ma fausse identité a été découverte et que quelqu'un a été envoyé pour me faire tuer.

J'avance dans le couloir en pointant mon arme vers l'avant, prête à tirer en cas de besoin.

Rien de louche dans la cuisine, je décide alors d'entrée dans le salon.

Tout à coup, je sens quelqu'un m'attraper par-derrière avec sa main sur ma bouche pour éviter que l'on m'entende crier.

Je lui donne un gros coup de coude dans le ventre, il lâche son emprise qu'il avait sur moi. Je me retourne et je lui pointe mon arme dessus.

??: Aie ! Putain...

Je reconnaitrai cette voix entre mille.

Moi: Ahmed ?! Mes, tes malades ou quoi ! je pensais que l'on avait envoyé quelqu'un pour me buter, j'aurais pu te tuer !

Il mais quelques minutes avant de me répondre, je crois que je n'y suis pas allé de main morte.

Ahmed: Comment tu peux avoir autant de force merde... Désolé...de t'avoir effrayé, je prends juste mes précautions. J'ai peur que l'on te fasse suive et qu'ils remarquent ma présence près de toi. Alors, j'essaie de me faire le plus discret possible, même avec toi.

Moi: Le téléphone spécial Ahmed, il me sert à quoi alors ? Il sert à ce que l'on puisse échanger entre nous. Un coup de téléphone ou même un petit message pour m'avertir que dans la nuit pendant que je dormirais paisiblement, tu allais rentrer par infraction chez moi ! on vient de frôler la catastrophe, je te signale.

Ahmed: Bon ok Madame, je sais tout. T'as oublié que tu parles à ton patron ?

Moi: Toutes mes plates excuses cher Patron. Je ne voulais pas vous importuner...

On se lance un regard, on explose de rire, Ahmed était plié en quatre tellement il rigolait.

Moi: Va te faire foutre conard.

Ahmed: Ça, c'est ma Sarah !

On se cale sur le fauteuil, Ahmed a ramené quelque bière, mais ce n'est pas trop mon dada alors, il m'a ramené la meilleure boisson du monde, je veux rien savoir, un bon Coca-Cola bien frais chacal hmmmm.

Je t'aime Ahmed.

Je vais vous décrire Ahmed, car je ne l'ai pas fait jusqu'ici, pour que vous puissiez vous faire une idée sur son physique.

Ahmed est très grand, je dirai dans les 1,90 il et plutôt bien baraquer pour son vieil age mdr. Je plaisante bien sûr, ne prenais pas tout ce qui sort de ma bouche au sérieux. Il a fêté c'est 50 ans il y a un mois de ça. C'est cheveux et sa barbe son complètement gris, aie... la vieillesse là pas manquer. Il a de magnifiques yeux verts, j'ai jamais vu de ma vie d'aussi beaux yeux que ceux d'Ahmed.

Il a été un énorme soutien quand j'ai commencé ma vie solo. Il m'a toujours soutenue, il m'a pris sous son aile. Tout ce que j'ai appris, c'est grâce à lui. Je n'en serais jamais là s'il ne serait pas rentré dans ma vie

Ahmed : Bon ma belle, je ne vais pas te bombarder de question, je sais qu'en quelques heures, tu n'as pas pu avoir d'énorme info sur Samir. Raconte-moi juste comment c'est passer ta journée.

Je crois qu'il a complètement zappé qu'il est 3h du matin.

Moi : Quoi te dire à part que j'ai failli éclater les couilles d'un mec, j'ai balancé un verre de coca sur la gueule d'un autre gars. J'ai fait la merveilleuse rencontre de Samir, il a tiré deux balles avec son flingue près de mon visage. Mais, mis à part ça, je m'entends très bien avec son bras droit, Ryad. Du coup, je commence à bosser pour lui demain à la chicha.

Il me regarde sous le choque, je crois que je viens de donner trop d'information d'un coup.

Ahmed : Moi qui pensais qu'en seulement une journée, il n'allait rien t'arriver de spéciale. J'ai eu faux sur toute la ligne. Ne me dis pas que tu as osé lui tenir tête ?

Moi : Juste un peu... Écoute, les mecs qui trainent dans cet endroit son dégoûtant, ils m'ont tous pris pour la pute de Samir ! ils se permettent de faire des remarques vraiment si tu les entendrais, j'aurais été capable de leur couper la langue. Et, n'oublions pas Samir, un déchet ambulant qui se croit au-dessus de tout le monde, il a juste à ouvrir sa bouche pour que tout le monde la ferme. Sauf que bin moi, je l'ai pas fermé.

Ahmed : Sarah, je crois que tu as oublié que tu n'es pas censé être celle que tu es vraiment. En agissant comme ça tu vas t'attirer des ennuis.

Moi : Et moi, je pense que l'on se trompe sur toute la ligne. Ce n'est pas en jouant à la gentille fifille, qui a peur de s'attirer des problèmes, qui a peur de parler, qui a peur de l'affront qui va m'aider à me rapprocher de lui. Je lui ai tenu tête et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le pressentiment que ça ne lui a pas déplu.

Ahmed : Oh putain ne me joue pas à la fille envoyée en infiltration qui tombe folle amoureuse du chef du gang.

Moi : Tes un grand malade ! Jamais, mais au bien grand jamais, je tomberais amoureuse d'un homme de ce genre.

Putain Sarah si tu s'avais...

Après notre discutions, j'ai dit à Ahmed qu'il fallait mieux que jaille reprendre ma nuit de sommeil ou je l'ai laissé. Qu'il pouvait pieuter sur le canapé, vu l'heure à laquelle nous avons terminé de discuter, je n'allais pas le laisser repartir, un accident est vite arrivé sous le coup de la fatigue.

9:00 heures, le réveille sonne.

Je me lève du lit, je vais sous la douche, je me lave.

Je m'habille, me coiffe, me maquille.

Aujourd'hui, je porte un jeans bleu avec des trous, un croc top rose et des Nike rose. J'ai laissé mes cheveux lâcher que j'ai plaqués et ranger mes deux méchés derrière les oreilles. Maquiller légèrement, car mon haut est autant décolleté que celui d'hier.

Ahmed n'était plus là, je remarque un petit mot sur la table de la cuisine accompagné d'un petit sac.

Ahmed : Désolé d'être partie sans te dire au revoir, mais j'ai préféré partir avant que le soleil se lève. Passe une bonne journée et régale-toi avec tes pains au chocolat.  

MiAM !!

Quand je vous dis que c'est le meilleur, ce n'est pas une blague.

J'prends vite fait mon petit déjeuner.

Je me regarde une dernière fois dans le miroir avant de sortir de l'appartement.

Moi : Salut Alia, bonne chance pour ta deuxième journée.

9:40 heures, je quitte la maison et je me rends au bar à chicha...

Amour sans condition... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant