Chapitre 7

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Moi : MATEO !

Il me saute dans les bras et me sert contre lui, comment il a trouvé mon logement, c'est pas possible, les gens ont placé un traceur sur ma tête et j'suis pas au courant.

Mateo : Tu m'as fait peur ! J'ai failli tout retourner. Deux jours, deux jours, que j'ai aucune nouvelle de toi !

Moi : Désolé, je m'en suis pas rendu compte... mais ce n'est vraiment pas le... 

Mateo : Ta main. C'est quoi ça ?!

Samir : Tes qui toi ?

Aïe... pendant quelques secondes, j'avais oublié que Samir étais la lui aussi. C'est complètement, mais alors absolument pas le moment... 

Mateo : C'est à moi que tu demandes ça ?

Moi : Ok, euu... on fera les présentations une autre fois, merci Samir de m'avoir raccompagné, on se verra demain à la chicha.

Mateo et Samir se lancent des regards meurtriers, je veux surtout pas que ça dégénère et surtout que Mateo crame ma fausse identité. 

Samir quitte l'appartement sans dire un mot, j'ai à peine eu le temps d'essayer de le rattraper qu'il est déjà plus là.

Mateo : Vas falloir avoir une grosse discution.

On sassoies sur le canape, jai moi aussi besoin de savoir comment il a atterie ici.

Moi : C'est lui, l'homme pour qui je suis ici.

Mateo : Tes censés infiltrer son réseau pour savoir quel genre de merde, il cache, il n'a rien à faire chez toi ! Imagine tu te serais retrouvé seul avec lui ici, il aurait pu te frapper, te violer ou te tuer sans aucun problème.

Moi : Il aurait pu le faire avant si c'était ça son but, j'ai passé la moitié de la journée avec lui.

Mateo : En quel honneur ?

Moi : Ce matin, j'étais au boulot et en nettoyant le sol, je me suis planté un morceau de verre. Il m'a conduit aux urgences et manger un morceau.

Mateo : Hm, Sarah ne franchit pas les limites. Si tes la, c'est pour ton boulot. Faut pas que ça devient personnel.

Moi : Si t'insinue qu'il pourrait me plaire alors, je te stoppe tout de suite, une fois que j'aurais les infos qu'Ahmed a besoin, je me tire loin d'ici et loin de lui.

Mateo : J'espère pour toi Sarah.

Moi : Et toi. Comment tu m'as retrouvé ?

Mateo : Ahmed. Je l'ai tellement harcelé qu'il a fini par tout me dire.

Moi : T'aurais jamais dû venir ici, il te connait maintenant. Ahmed a fait une grosse erreur.

Mateo : J'suis pas là que pour ça... il fallait que je te parle...

Il et rarement sérieux à ce point, il commence, limite, à me faire peur.

Mateo : Il faut que tu rentres à la maison, Sarah, Abuela et en fin de vie...

Oh mon Dieu...

Je mets, mais main sur ma bouche, sous le choque les larmes commence à monter et finisse par couler.

Mi abuela, je n'ai jamais parlé d'elle depuis le début de l'histoire, mais je la considère comme ma mère. J'ai une relation très fusionnelle avec elle. La perdre, c'est inimaginable pour moi. Je ressens une énorme douleur dans mon cœur...

Mateo : Prépare tes affaires, je t'attends en bas...

Je finis en sanglot, je finis même par regretter d'avoir quitté ma maison. J'ai perdu trois ans de ma vie près de ma grand-mère. J'aurais pu être là, près d'elle, pour la soutenir. Je m'en veux, je m'en veux énormément...

Amour sans condition... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant