Chapitre 25

107 6 3
                                    

Après tout ça, nous sommes montés chez la maman de Ryad.

Anissa était tellement triste, elle était inconsolable.

Et moi, j'en voulais à Samir de ne pas avoir agi.

Je comprends que Ryad ait peur pour sa sœur, qu'il aimerait qu'elle soit mariée à un bon garçon, droit, qui ne lui causera aucun problème.

Mais ça n'excuse pas, c'est geste, ont choisi pas qui on aime, c'est le destin...

Je souhaite vraiment pour ma copine, que Ryad finira par accepter sa relation et surtout qu'il ne mettra pas de bâton dans c'est roues.

Moi : Ça va aller ma chérie, ne t'en fait pas, laisse le destin faire les choses. Croit en toi et essentiellement, croyez en vous.

Anissa : Comment il a pu faire ça, qu'il n'accepte pas ok ! mais le frapper, c'est trop !

Moi : Je pense aussi que sa réaction est abusée, mais je pense aussi qu'il a surréagi, car c'est sont amis à la base...

Anissa : Je sais... il se sent trahis...

Sa maman s'assoit avec nous.

Tata : Ne pleure plus ma fille, ton frère, c'est un imbécile ! si toi et Élyes vous êtes fait pour êtres ensemble, vous le serrez, personne ne peut séparer deux personnes que dieux à décider d'unir.

Anissa : Tu n'es pas déçu de moi d'être tombé amoureuse de lui ?

Tata : J'aurais préféré que tu choisisses un homme sans problème, mais c'est comme ça, je te soutiendrais jusqu'à mon dernier souffle, et Élyes et un gentil garçon, et sa famille aussi.

Anissa : Merci maman...

Moi : Laisse le temps faire les choses.

Anissa : Je lui en veux, mais vous ne pouvez pas savoir comme je suis triste d'avoir blessé mon frère, je l'aime à en mourir, c'est l'homme de la maison, c'est l'homme de ma vie. Qui me protège, qui me fait grandir. Sans Ryad, je ne suis rien, j'ai besoin mon frère.

Moi : Tout va s'arranger, laisse la pilule passer. Tu l'aimes autant qu'il t'aime.

Mon téléphone vibre, c'est un message.

Message :

Samir.

Sauf que là, je suis trop énervé contre lui donc je n'ouvre même pas son message et je repose le téléphone.

Anissa : Réponds-lui.

Moi : Non, il me dégoûte.

Anissa : Je ne lui en veux pas, Samir, c'est mon frère alors, il est tout autant contre ma relation que Ryad, je pense qu'il n'a pas bronché, car tu étais la, croit moi, quand il commence se battre, il est méconnaissable, surtout quand c'est pour des choses qui le touchent personnellement et il ne voulait certainement pas que tu voies cette partie de lui.

Moi : Ce n'est pas une raison pour rester les bras croisés !

Anissa : Oula, crois-moi, j'ai préféré le voir les bras croisés, il aurait été capable de faire bien pire que Ryad ! Aller, appelle-le, je t'en voudrais pas du tout.

Moi : Hm.

Elle attrape mon téléphone et envoie l'appelle.

BIIIIIIIIP
BIIIIIIIP
BIIIIIIIIP

Samir : Allo.

Moi : Tu veux quoi.

Samir : Tu fais quoi ?

Amour sans condition... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant