Amour sans condition...

Chapitre 42

Je me lève du lit en courant, et je tombe sur Ahmed avec un flingue entre les yeux.

Moi : Samir !

Il tourne son regard vers moi et me fixe pendant quelques secondes.

Il baisse son arme, m'attrape par le bras, me fait rentrer dans ma chambre et referme la porte derrière lui.

Samir : Déshabille-toi.

Moi : Hein ?!

La patiente et lui son pas ami, il me retire lui-même ma nuisette.

Moi : Oh !

Il regarde mon corps abîmer par la violence.

Sa respiration s'accélère, c'est point se resserre.

Moi : Donne-moi ça.

J'essaye t'attraper ma nuisette pour me rhabiller, mais il m'en empêche.

Il tourne autour de moi comme si j'étais une œuvre digne d'un musée.

Puis, il me la jette et je me rhabille en vitesse.

Il m'attrape par le bras, me fait sortir de la chambre.

Moi : Doucement, tu me fais mal...

Ahmed : Ou vous allez là, tu la mènes où ?!

Samir : Vos mieux pour toi que tu te mettes pas à travers mon chemin Ahmed, c'est un conseil.

Ahmed : Sarah, ça va ?

Moi : Oui...

Sauf qu'il me fait sortir de l'appartement dans cette tenue.

Moi : Samir, laisse-moi me changer !

Samir : Ta gueule.

Il me fait monter dans la voiture, monte à son tour, il agrippe le volant.

Samir : Ta cinq minutes, pas une de plus pour me dire qui t'a fait ça.

Moi : ...

Samir : Si tu dit rien j'vais voir n'importe qui et j'le bute devant toi, j'ai plus rien à perdre.

Moi : Je pense pas que ça soit une bonne idée...

Il donne un coup violent sur le volant.

Samir : DONNE-MOI SON PUTAIN DE NOM !

Moi : Diego... c'est Diego qui m'a fait tout ça !

Il sourit nerveusement.

Samir : J'aurais dû le tuer quand j'en ai eu l'occasion à cette enflure. Il t'a fait quoi ?!

Moi : Je n'ai pas envie d'en parler.

Samir : Hein ?! tu veux m'énerver encore plus ?!

Moi : Je porte les marques de la violence qu'il a eue sur moi, tu veux savoir quoi de plus ?!

Et là, il démarre en appuyant d'un coup sûr l'accélérateur.

Moi : Tu fais quoi ?!!

Samir : ...

Moi : Samir, tu m'écoutes !!!!!

Je reconnais vite la route qu'il prend, il part direction mon quartier, celui d'où je viens.

On arrive, il tape un frein à main en plein milieu du quartier.

Les personnes dehors sont choquées et apeurées, ils nous regardent tous.

Il sort de la voiture en furie.

Samir : DIEGO !!!!!!!!!!!

Il revient près de la voiture, il klaxonne.