Chapitre 20

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4ᵉ jours sans Samir

Je viens de passer la pire nuit de toute ma vie, après ce que j'ai vu hier soir, moralement j'suis très peiné.

J'me suis jamais autorisé à regarder un garçon, lui parler, le fréquenter et encore moins tombée amoureuse.

L'amour ça fait tellement mal...

Quand on s'autorise à aimer, on s'autorise à souffrir.

C'est tout ce que je retiens.

Mes larmes ne cessent de couler, je lui en veux, mais je m'en veux surtout à moi.

J'aurais dû garder mes distances, même si je lui reproche quoi que ce soit, il m'avait prévenue, il m'avait dit qu'il finirait par me faire du mal et je n'ai pas voulu écouter ma raison, j'ai simplement suivi mon cœur.

J'ai l'air d'une grosse imbécile et je déteste ressentir ça.

Il ne m'a pas appelé comme il avait dit qu'il ferait
"S'il pouvait" bien sûr, quand on est occupé avec des grosses folles, Sarah passe à l'oubliette !

Je comprends mieux pourquoi il ne cherchait pas à me contacter depuis son départ, à quoi bon ?

Malgré la tristesse que je ressens, j'essaye de garder un minimum mon sang-froid, car plein de question me traverse l'esprit.

Premièrement, qui m'a envoyé, c'est foutu photo !

Deuxièmement, comment cette personne, c'est qui je suis, où j'habite, et pire comment cette personne, c'est qu'il se passe quelque chose entre Samir et moi !

Puis troisièmement comment elle a pu prendre en photo Samir, il est surveillé ! mais pourquoi ?

Est-ce que je ne devrais pas le prévenir que quelqu'un surveille c'est fait et geste, où est-ce que je le laisse se trainer dans sa propre merde.

Mon cerveau et en surchauffe, j'en peux plus !!!!

Eh bien évidemment comme une galère n'arrive jamais sans une autre !

J'ai Samir qui est en train de me téléphoner.

La sonnerie retentit.

Je réponds ou je réponds pas

Je réponds ou je réponds pas

Je réponds ou je... et puis merde, je réponds !

Samir : Allo.

Moi : Ouais.

Samir : Hier j'ai pas pu t'appeler, j'suis rentré tard, j'ai pas voulu t'reveiller.

Moi : Ok, tant pis.

Samir : Oh putain ta quoi encore ?!! t'adore me casser les couilles, c'est pas possible !

Alors là, vous voyez, quand on vous dit, c'est la goutte de trop, la goutte qui fait déborder le fameux vase, c'est exactement c'qui est en train de se passer dans ma tête à ce moment-là.

Amour sans condition... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant