Chapitre 41

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J'ouvre tant bien que mal mes yeux, j'observe l'endroit où je me trouve.

Tout et sombre, obscur, ça pue, je suis sur le sol, toute mouiller.

J'ai les mains attachées, je ne peux pas me lever.

Je commence à paniquer, on vient de m'enlever !

Aller savoir sur qui je suis tombé, je peux finir, tabasser, violé, même pire morte !

Je tire de toutes mes forces pour me détacher, mais c'est impossible.

Mon seul moyen de survie et de crier au secours, si quelqu'un passe par là, il peut m'entendre et venir m'aider.

Moi : À L'AIIIIIIIIIIIIIIIDE !!!!!!!!! AU SECOUR !!!!!!!!! AIDEZ-MOI !!!!!!!!!!!!

J'entends du bruit, puis je vois la porte s'ouvrir.

??? : Tes réveillée grosse merde.

Moi : Diego !

Diego : Je pensais t'avoir levé la vie la dernière fois, mais apparemment tes plus forte que ce que je pensais.

Moi : Relâche-moi tes malades ou quoi ?!!! tu as oublié que je suis flic et que je peux te faire rentrer en prison imbécile !

Diego : Le truc, c'est que tu sortiras plus d'ici.

Moi : On va me chercher et on me retrouvera !

Diego : Qui ? ton mec ? pff alors, tu m'as bazardé à moi pour lui ?! c'est même pas un Espagnol ! tu t'attends à un avenir avec lui ! il t'a jeté comme une merde !

Moi : Tu connais rien de ma vie alors ne te permet pas de parler.

Diego : Je sais juste que tes tombées folle amoureuse de lui alors que t'était censé le pister, même pour ça t'est une incapable.

Moi : Ferme-la !

Il me gifle de toutes, c'est force et m'ouvre la
lèvre.

Moi : Pourquoi tu me fais ça.

Diego : T'es à moi et à personne d'autre ! et croit moi j'vais pas te laisser le choix !

Moi : Quoi ?!

Et là, sans que je comprenne vraiment la raison, il m'attrape par les cheveux, me tape sur tout le corps.

Instinctivement, je pense à mon bébé, je me mets en boule de façon à ce qu'il ne frappe pas mon ventre.

Moi : Arrête Diego !!!

Diego : VA TE FAIRE ENCULER ! GROSSE PUTE ! MA FEMME À MOI ELLE TOMBE AMOUREUSE D'UN AUTRE ?! J'VAIS TE TUER SARAH !

Je lui supplie d'arrêter en larmes, mais rien n'y fait, il ne se contrôle plus, j'ai l'impression qu'il est possédé par la rage.

Je préfère canaliser mon énergie à protéger mon enfant, alors j'attends qu'il se calme...

Au bout d'un moment, il s'arrête enfin, il me crache dessus et quitte la pièce ou je me trouve.

J'ai des douleurs dans tout le corps, je hurle, j'arrive à peine à me redresser, j'ai l'impression d'avoir une cote casser.

Je pleure, je souffre, je me dis que je suis certainement en train de vivre les derniers moments de ma vie.

Je pense à Samir, quand il apprendra ma mort, je le connais, il va s'en vouloir et il risque de devenir incontrôlable.

Sen suit cinq jours d'affilée où je me fais tabasser chaque jour, il ne me donne rien à manger, juste de l'eau et un morceau de pain.

Je ne me douche pas, je fais mes besoins dans un seau qu'il m'a laissé à disposition.

Amour sans condition... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant