Chapitre 9

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Ryad : Allo ? j'entend rien du tout, j'suis en boite de nuit...

J'entends de la musique derrière le son de sa voix, j'espère qu'il va pouvoir venir, à ce moment-là, je compte vraiment sur lui.

Après quelques secondes, je n'entends plus de son.

Ryad : Tes la ?

Impossible pour moi de me calmer les pleure mélangés à des mots, c'est incompréhensible.

Moi : Ryad... il faut... il faut... que tu viennes vite...

Ryad : Envoie-moi ta position, je prends la route tout d'suite.

Je préfère m'éloigner d'ici, on c'est jamais si Diego décide de revenir, je n'aurai pas la force d'encaisser un autre coup.

Je galère à marcher, chaque parti de mon corps me fait hyper mal, mais je ne lâche rien. Je serre les dents et je continue d'avancer.

J'arrive à un arrêt de bus, je m'assois et envoie ma position actuelle à Ryad.

Je reçois un appel.

Ryad : J'suis là dans maxi 20 minute Alia.

Moi : hm.

J'ai même plus de force pour parler.

Quelques minutes plus tard, je vois des phares de voiture au loin. Le bruit du moteur parait de plus en plus près, jusqu'à ce que la voiture ce stop devant moi.

Ryad.

Il me regarde les yeux grand ouvert, il a l'air limite paniqué. Il ne dit rien, il se contente juste de me dévisager

Moi : Il faut qu'on se casse d'ici au plus vite.

Je me redresse et pousse un cri de douleur.

Ryad vient rapidement vers moi et m'aide à entrer dans la voiture.

Je me sens complètement, vide.

Ryad : Je te ramène chez moi, impossible que j'te laisse seul dans cette état.

Moi : C'est pas la peine, je vais me débrouiller.

Ryad : Je te laisse pas le choix. Dans quelle merde tu tais foutues pour te retrouver comme ça, j'suis choqué.

Moi : ...

Le reste du trajet se fait en silence, on arrive dans un quartier. Il descend de la voiture et m'aide à descendre à mon tour.

On prend l'ascenseur, et je tombe nez à nez sur mon reflet dans un miroir.

Je me retourne brusquement pendant que je sens le regard de Ryad sur moi.

On arrive devant la porte de chez lui, il ouvre puis on rentre.

Ryad : Ta b'soin d'une douche, je vais te passer des affaires à ma sœur. Je t'attends là, tu me rejoins quand t'aura fini.

Il me montre où est la salle de bain, me donne les vêtements de sa sœur et je me renferme à clef.

Je me déshabille mon corps et juste horrible.

J'ai la lèvre et l'arcade ouverte, le nez rempli de sang, j'ai des coups de partout, sur les bras, le ventre, les cotes, les jambes.

Amour sans condition... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant