Chapitre 38

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Après être parti de cet endroit que je maudirais toute ma vie, on est allé chez Samir passer la nuit, il a préféré que j'aille là-bas, afin d'être en sécurité.

Je me suis occupé de son visage marqué par les coups, j'ai le cœur brises, quand il a mal, j'ai autant mal que lui.

Le matin ce lève, nous sommes allongés dans le lit, on commence à se réveiller doucement.

Moi : Bien dormi ?

Samir : Ouais et toi.

Moi : Oui.

Comme vous le voyez, il est toujours autant aimable le matin !!

Je me tourne vers lui et je l'embrasse.

Quand je pense qu'hier, si cette bombe aurait explosé, je ne serais pas là aujourd'hui.

Il m'attrape et me met sur lui tout en continuant de m'embrasser.

Samir : J'ai envie de toi.

OW OW OW STOOOOOOP

Lui n'est peut-être pas au courant, mais moi, si !

Je porte un bébé, et je ne sais pas si en début de grossesse les rapports sont autorisés.

Je préfère avoir un avis médical avant de faire ça.

Il va falloir que je lui sorte une excuse bidon !!

Moi : Je ne peux pas...

Samir : D'où tu peux pas ?!

Moi : J'ai mes règles.

Samir : Wouaaaaaaaaaaa t'aurais pas pu le dire avant sérieux !

Moi : Quoi ?! tu viens d'apprendre qu'une fille a c'est règle !

Samir : Vas-y ta gueule, c'est mieux.

Il me pousse sur le côté, me jette comme une merde sur le lit.

Moi : Pff tes dégoûtant !

Il se lève du lit et part à la douche, en attendent qu'il sorte, je regarde ce qui a dans les placards pour préparer un petit dej.

Je fouille un peu partout.

Samir : Tu trouveras rien.

Il est devant moi torse nu, olala ce mec me fait littéralement fondre !

Moi : Tu ne fais pas de course ?

Samir : Pourquoi faire ?

Moi : Je me pose la question tient ? bin pour manger ! y a que dalle dans tes placards, si ta faim dans la nuit ou quoi tu fait comment ?

Samir : Bin j'mange pas tout simplement.

Ça me brise le cœur de savoir que personne et près de lui pour en prendre soin, imaginé l'amour de sa vie, seul chez lui, avec des placards complément vide ...

Moi : Alors on va aller tous les deux acheter le nécessaire pour que tu puisses boire et manger comme une personne normale.

Je m'apprête à sortir de la cuisine quand il m'attrape par le bras.

Samir : C'est bon t'inquiète Alia, toute façon, j'viens ici que pour dormir et prendre ma douche.

Moi : Je peux pas te laisser comme ça !

Samir : Écoute-moi princesse, ça me fait trop plaisir de savoir que tu te fais du souci pour moi, mais j'suis un grand garçon, alors c'est bon, on passe à autre chose. Enfile des vêtements et on sort.

Amour sans condition... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant