Chapitre 6

147 9 29
                                    



J'entre à l'intérieur, j'aperçois Ryad sur un fauteuil qui est sur son téléphone.

Je vais vous le décrire, c'est le même style de mec que Samir physiquement. Il est grand, baraquée, brun, petite barbe bien tracée, yeux marron. Il porte toujours des casquettes, à mon avis, c'est son accessoire favori !

Moi : Bonjour Ryad.

Ryad : Wesh Alia, tu vas bien ?

Moi : Oui merci et toi ?

Ryad : J'allais mal, mais depuis que mes yeux son tombé sur toi, je vais beaucoup moi.

Moi : Plus jamais de ta vie.

On se met à rire, il faut savoir que Ryad adore déconné.

Ryad : Tu as mangé quelque chose avant de venir ici ?

Moi : Oui oui ne t'inquiète pas.

Ryad : Bon alors le matin en général Samir est là avec moi, mais je pense qu'il a dû être un peu occupé hier soir.

J'ai vite compris son insinuation, il a dû passer la nuit avec une fille du coup, il n'a pas assumé le réveille ce matin pff.

Je passe derrière le comptoir, je lave quelques verres qui trainent dans l'évier. Je lave le sol à la serpillère, vous n'avez pas oublié qu'hier, il y a des bouteilles qui ont éclaté par ici.

Je capte que Ryad se dirige vers la sortis et quelque seconde plus tard Samir rentre.

J'agis comme si je ne l'avais pas remarqué, mais putain, c'est une frappe atomique. Il porte un survêtement tout blanc avec des TN blanche, toujours bien coiffer et il sent boooooon.

Je pense que son vrai style vestimentaire, c'est celui-là. Le vrai Lacoste TN quoi. Mais, ça lui va tellement bien.

Sarah ferme ta gueule, tu n'es pas censé baver sur ce connard.

Je continue de faire mon travail sous le regard attentif de Monsieur. Le sol et nickel, je prends une dernière fois la serpillère pour sécher comme il faut et y a un morceau de verre qui se plante dans ma main.

Moi : AÏE PUTAIN !!!!!

Je me dirige en vitesse sous le robinet, ma main pisse le sang, et la douleur est horrible.

Tout d'un coup, je sens quelqu'un prendre ma main.

Samir : Putain de merde, tu tais pas manqué.

Je le regarde choquer qu'il vienne voir dans quel état je me trouve. Il a été tellement horrible hier avec moi que je n'aurais jamais pensé que quelque chose venant de moi l'inquièterais.

Moi : C'est bon, lâche-moi.

Samir : Ferme ta gueule, je t'ai pas demandé ton avis. Il faut retirer le morceau de verre.

Moi : Je n'ai pas besoin de ton aide Samir, casse-toi !

Samir : VASI CALME-TOI VITE AVANT QUE J'TE PETE LA BOUCHE ! UN CASSE TETE CETTE GONZESSE ! VA BIEN NIQUÉ TA MÈRE MAINTENANT.

Je lui envoie une putain de grosse gifle qui lui fait tourner brusquement la tête. Comment vous dire qu'à l'instant présent, je n'ai qu'une envie c'est de l'étrangler.

Il m'attrape par le bras et me sort de force de la chicha.

Moi : Lâche-moi tout de suite ! pour qui tu te prends, il faut que je t'en mette une autre pour que tu comprennes que je ne veux pas que tu poses tes salles mains sur moi !

Il ne prononce pas un seul mot et continue de me trainer.

J'aperçois, c'est veines ressortir sur la main avec quel laquelle il m'agrippe, il a même une veine qui ressort sur le front, il a l'air vénéré à tout moment, il me butte.

Amour sans condition... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant