Violette - en cours d'écriture

Chapitre 7

Le début de semaine a passé tellement vite que j'ai de la difficulté à me rappeler quel jour nous sommes aujourd'hui.

Mercredi ?

Non, jeudi ?

Je prends mon portable afin de regarder et effectivement, on est jeudi.

J'ai travaillé toute la semaine et je me suis enfermée dans ma chambre afin d'éviter toute personne qui pourrait me parler de Justin, sauf Nikky bien sûr.

La semaine a été simple et légère. J'ai travaillé et  j'ai fait un marathon de lecture des romans que j'avais sur ma liste à lire. L'avantage de travailler dans une librairie, c'est que je trouve toujours un livre à me mettre sous la main. Autant dans les nouveautés que dans les vieux romans.

Je n'avais pas remarqué qu'il est déjà l'heure de faire la fermeture de la boutique. Je me dirige vers la porte, la verrouille et retourne la pancarte pour afficher « fermer ».

Je me dépêche de balancer la caisse, je range quelques bouquins et je passe un balai avant d'aller chercher mon sac ainsi que mes clés.

Une fois sortie de la librairie, je m'assure toujours deux fois que j'ai bien verrouillé la porte. C'est une habitude que j'ai de toujours bien vérifier lorsque je ferme une porte ou lorsque je quitte l'appartement je vérifie que le four est bien fermé ou que mon fer à cheveux est bien débranché et l'hiver je vérifie qu'il n'y a rien devant les calorifères. Je déteste quitter un endroit avec un doute, alors je vérifie à chaque fois. Des fois c'est limite une obsession.

C'est relativement une belle température pour rentrer à pied, mais le vent s'est levé.  Je dois me faire un chignon afin de voir où je mets les pieds.

Il est 21h34 lorsque j'arrive, enfin. L'appartement est dans le noir total, alors j'en déduis que Nikky doit être chez Vincent. J'entre dans la cuisine, je remplis la bouilloire et la mets sur le feu. Je sors une tasse et une poche de thé noir, une de mes boissons préférées de fin de journée. Je vais dans ma chambre, enfile mon vieux t-shirt lilas et un boxer. La tenue parfaite pour lire emmitouflée dans mon lit. Je brosse mes cheveux lorsque la bouillotte commence à siffler. Je fais un petit jogging jusqu'à la cuisine, j'arrête le rond et verse mon thé. Je referme les lumières de l'appartement et je vais directement dans mon lit.

Mon thé est déposé sur ma table de chevet ainsi que mon portable. Je m'installe confortablement dans mon lit. Deux oreillers derrière mon dos puis un en dessous de mes genoux.

En début de semaine, j'ai commencé un roman de Nicholas Sparks. C'est un écrivain que j'aime énormément. Ses histoires sont toujours profondes et sa plume est impeccable. J'adore lorsqu'il écrit avec un narrateur masculin. C'est comme si j'étais dans la tête d'un homme, ça me permet de satisfaire ma curiosité. Les pensées d'un homme peuvent être fascinantes, je trouve. La romance du sexe masculin est différente que celle du féminin, puis nous avons tendance à croire qu'ils sont moins romantiques, que nous les femmes, mais en fait, ils le démontrent simplement de manière différente. 

Avant de commencer à lire, je prends mon téléphone pour voir si j'ai des messages non lus. Je vois un message de ma mère qui date de 20h12 j'ouvre le message:

« Marine, maman d'amour :
         Coucou ma chérie, je voulais seulement te        dire  que nous avons hâte que tu passes à la maison. Ton père et moi on t'aime fort et tu nous manques.

Bisous
Maman »

Il est maintenant 21h56, il est trop tard pour que je lui réponde. Je sais que mon texto la réveillerait . Alors je programme un message pour demain matin 8h00 :