Chapitre 53

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PDV Belle:

Je n'en pouvais plus de ce palais. Arsène voulait à tout prix faire de moi son objet.

Résister ne me menait à rien.

Cette folle d'Amélie avait envoyé plusieurs gardes pour me forcer à prendre un bain.

Margueritte me manquait tellement. Elle était tellement douce et s'occupait de moi comme une soeur.

Je regrettais de m'être enfuie de cette manière sans la prévenir.

J'espérais qu'elle ne m'en veuille pas...

Les gardes me poussérent dans la salle de bain où des servantes m'attendaient.

Elles s'approchérent de moi pour essayer de me déshabiller mais je ne leur facilitait pas la tâche.

La vieille sorcière apparu soudainement et me cria:
-Ca suffit! Pour qui te prends-tu?!

Elle s'approcha de moi et me gifla violemment.
-Je ne sais pas ce que tu as fait à son altesse pour qu'il fasse de toi sa concubine préférée mais une chose est sûre, tant que tu es dans ce palais oublie ton sal comportement de sauvageonne.

Je n'arrivais pas à croire qu'elle m'avait frappé. J'allais lui sauter dessus mais les servantes m'attrapérent les bras et me tirèrent en arrière.

Amélie fronca les sourcils en me voyant me débattre dans tous les sens et elle cria:
-Tu ne comprends donc pas?

Et elle sortit un fouet de sous ses habits et frappa le sol avec.

Je me suis immédiatement arrêtée de bouger.

Je regardais fixement cette folle et elle reprit:
-Ta présence n'enchante personne mais je suis prête à tout pour accomplir les désirs de sa majesté le roi, et même employer la violence si cela s'avére nécessaire.

Je ne voulais pas me faire frapper donc je me suis laissé faire.

Les servantes me déshabillérent et me lavérent sous le regard d'Amélie.

Je sentais l'eau chaude pénétrer chaque millimétre de ma peau.

A la fin, on m'habilla d'une belle robe rouge et on me sécha les cheveux et les servantes mirent plusieurs bijoux sur tout mon corps.

Amélie avait l'air satisfaite du résultat et dit:
-Bien... Maintenant tu vas aller dans tes appartements et attendre patiemment l'arrivée du roi.

Je ne pouvais qu'hôcher la tête et obéir à tout.

Amélie marcha à mes côtés à travers les couloirs pour me conduire à mes appartements. Elle parlait sans cesse de ce que je devais et ne devais pas faire avec le roi, mais je ne l'écoutais pas... Mon esprit était ailleur.

Puis soudain, une voix me réveilla de mes pensées.
-TOI! je vais te tuer.

C'était la reine Héléne qui marchait vers moi les larmes aux yeux.

je savais déjà ce qui lui arrivait...

Elle se jeta sur moi et mit ses mains autour de mon cou et essaya de m'étrangler.

Je n'avais pas essayé de me défendre puisque je comprenais la douleur qu'elle ressentait...

Amélie essaya d'éloigner Héléne tant bien que mal.
-Ma reine arrêtez! Vous ne pouvez pas faire un tel crime.
-Oh que si je peux!

Amélie cria:
-Gardes! Venez vite!

Plusieurs gardes coururent vers nous et éloignérent Hélène qui avait complétement perdu la tête.

Amélie se prosterna et murmura faiblement:
-Pardonnez-moi ma reine mais vous devriez aller vous reposer.

Puis elle fit un geste de la main et les gardes trainérent Héléne loin de nous.

Je me sentais coupable même çi je n'avais rien fait.

Amélie m'ouvrit la porte de ma chambre et la referma dés que je fus à l'intérieur.

J'ai soupiré lourdement ne sachant pas quoi faire.

J'allais me mettre à pleurer quand la voix d'arsène m'arrêta.

-Je n'aime pas cette tristesse sur ton beau visage.

Je me suis retourné et le vit allongé sur le lit torse nu.

Il se leva et s'approcha de moi.

Il prit mon visage dans ses bras et me murmura:
-J'ai rêvé de ce moment dés que j'ai croisé ton regard ma belle tigresse.

Il rapprocha ses lévres des miennes et m'embrassa tout en baladant ses mains sur tout mon corps.
Puis il passa derrière moi pour détacher mes cheveux et me demanda:
-Tu ne vas donc pas me repousser belle tigresse?

Que voulait-il exactement?

Arsène fini de détacher mes cheveux et mit ses mains sur mon dos pour défaire les ficelles de ma robe.

-Tu sais... Tu n'as pas à t'inquiéter au sujet d'hélène, il n'y a jamais eu d'amour entre nous. Notre mariage a été fondé sur les intérêts partagés entre nos familles.

Ma robe glissa le long de mon corps et tomba par terre. J'étais entièrement nue...

Arsène me retourna vers lui et reprit:
-Mais avec toi c'est différent.

Il se remit à m'embrasser puis me  prit dans ses bras et m'emmena au lit.

Il ne perdit pas de temps et retourna sur le ventre puis s'allonga sur moi. Il mit sa main dans mes cheveux et utilisa toute la violence qu'il avait.

Je faisais de mon mieux pour retenir mes cris mais c'était presque impossible. De légers gémissements s'échappérent de mes lévres et Arsène s'arrêta.

Il me retourna et me fixa silencieusement puis sourit.
-Tiens donc, alors comme ça tu n'es pas muette.

J'ai rougi de honte et Arsène me pénétra de nouveau ce qui m'arracha un autre gémissement.

Il rapprocha son visage et me murmura avant de m'embrasser à nouveau:
-Je ne peux pas t'en vouloir, tu es si belle et ta voix est si angélique.

Il devenait de plus en plus violent  et n'avait pas l'air de se fatiguer.

Son corps m'écrasait, je ne pouvais à peine bouger.  

Il mit sa main sur ma mâchoire et me cria:
-Donne-moi ton prénom.

Je ne répondis rien et il reprit:
-C'est un ordre!

A quoi bon continuer mon jeu de silence, il savait déjà que je n'étais pas muette.

J'ai murmuré faiblement:
-Belle...

Le visage d'arsène s'illumina et il enfouie sa tête dans ma poitrine et me chuchota:
-J'aimerais que cette nuit ne s'achève jamais ma ravissante Belle...

The demon's heart (tome 1)[ en réécriture] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant