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Chapitre 36 | Tel un aimant.

► Précédemment : PDV Adrian.

Il faut que je retrouve Lenny.

Il faut qu'il appelle son ex également, je compte bien éclaircir cette putain d'histoire.

C'est eux, il n'y a pas d'autres issues possibles.

Maintenant que... Que je suis quasiment certain que Lily n'y est pour rien et que nous nous sommes donc détruits pour des choses non fondées et inexistantes, je compte bien me venger.

La vengeance est un plat qui se mange froid, quiconque à voulut nous détruire il y a quatre ans, va le regretter amèrement.

Très amèrement. ◄

♥

⚠️ T.W : Violences verbales et physiques ⚠️

28 Mars 2022,
Salle d'entrainement, San Diego.

Levi

Imbuvable.
Imbuvable est le mot exact qui caractérise parfaitement l'ambiance et l'humeur de deux personnes ici présentes.

Cinq jours que cette ambiance délétère plane ici, les deux s'évitent comme de la peste, les deux ruminent sans cesse, c'est une boucle sans fin.
C'est pesant, trop pesant.

Le championnat est dimanche, ce jour tant attendu arrive dimanche.

Mais non, eux n'en font qu'a leurs têtes, au lieu de nous encourager et de s'entraider afin de nous assurer la victoire, ce sont des injures qu'ils s'envoient à longueur de journée, ça en devient désespérant.
Lassant et éreintant.

Nous sommes lundi, le championnat est donc dans sept jours, sept petits jours qui vont passer à la vitesse de l'éclair.
Mais ça sera également les jours les plus longs de toute mon existence, oui c'est assez paradoxal vue comme ça, mais c'est la réalité.

Les deux têtes brulées sont à l'opposer ce matin, Lenny est à proximité des sacs de frappes tandis qu'Adrian est situé au niveau du ring accompagné, bien évidemment de son fidèle et imperturbable poulain, Lisandro Ruiz.

Je louche, parfois, vers sa direction.
Juste parfois...

J'ai l'impression que cet homme a des yeux derrière la tête, quand je tente de l'observer ne serait-ce qu'une seconde, il se retourne instantanément dans ma direction.

C'est perturbant, trop perturbant.

Ce regard me perturbe, cet homme me perturbe et ne me laisse pas indifférent.

J'ai essayé, vraiment essayé. Mais je suis attiré par lui tel un aimant.

Je m'autorise quelques instants à regarder dans sa direction, il est de dos, face à Adrian.
Il s'entraîne au corps à corps, en direct.

J'ai donc une vue imprenable sur l'entièreté de ce dos sculpté à la perfection, ses omoplates ressortent dû à sa position.
C'est hypnotisant.

Je distingue que ses muscles tressautent légèrement, très légèrement, est-il stressé lui aussi à l'approche du jour J ?
Non Lisandro Ruiz n'est pas comme moi, il ne sera jamais comme moi...

Il faut que j'arrête, il faut que je me concentre et que je me focalise sur le championnat mais mes yeux ne veulent pas quitter cette silhouette, ouais c'est un véritable aimant. Un putain d'aimant.

C'est lui l'aimant et moi je suis comme le magnet qui ne peut s'empêcher d'être collé à ce putain d'aimant.

Bon peut-être que cette métaphore est plus ou moins originale et étrange voir un peu saugrenue, mais c'est ce que je pense.