Chapitre 28 : Qu'est ce que je suis pour toi ? ( Partie 2 )

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Tandis que la fête bat son plein, Dante continue de se prendre la tête avec un homme. Visiblement celui-ci à ramener de la drogue à sa fête et cela n'a pas l'air de lui plaire. Il lui ordonne de dégager de sa soirée. Pendant un instant, je pensais que cela allait dégénérer, mais je suis soulagé que cela ne soit pas le cas.

En arrivant dans la cuisine, la musique me semble beaucoup plus forte.

Ou bien, ai-je simplement un peu trop abusé de la bouteille ?

Au loin, j'aperçois Illona parler avec Gigi. Je décide de les rejoindre. Lorsque j'arrive enfin à leur niveau, je remarque que Giorgia pleure. Son maquillage a coulé sur ses joues.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— Dante vient de me jeter comme une merde, sanglote-t-elle.

Je fronce les sourcils et regarde Illona pour des explications.

— Elle a voulu lui dire ce qu'elle avait sur le cœur, et visiblement, cela n'a pas plu à monsieur, explique-t-elle.

— Il n'en a rien à faire de moi depuis le début. Regardez comment il fait la fête, déclare Gigi en pointant du doigt un endroit.

Je tourne les yeux dans cette direction et remarque Dante rigolant avec ses potes. Il semble s'amuser comme un petit fou. Une colère sourde monte en moi. Comment peut-on être aussi indifférent ?

J'abandonne les filles avec Elio et me dirige vers Dante pour lui en toucher deux mots.

— Hey, dis-je en arrivant près de lui.

Il se retourne et me regarde avec indifférence.

— Qu'est-ce que tu me veux ? demande-t-il.

— Tu es content ? Tu as fait de la peine à Gigi ?

— Et alors ? rétorque-t-il, sans émotion.

Je reste presque sans voix devant son indifférence.

— Et alors ? Et alors ? Tu te fous de ma gueule ? Dante, comment as-tu pu devenir un crétin en un week-end ?

— Un conseil, Eve : rentre chez toi. Ce n'est pas le moment d'avoir ce genre de conversation alors que tu es saoule, dit-il en croisant les bras.

— Parce que tu penses que je vais t'écouter ? répliqué-je, les bras croisés sous ma poitrine.

Une odeur d'herbe se dégage d'un de ses potes.

— Je comprends mieux, tu as fumé. Tu es défoncé en fait.

Ses potes éclatent de rire.

— Ça vous fait rire, bande d'imbéciles ?

Un de ses potes se lève et commence à m'insulter en italien en s'approchant de moi. Dante s'interpose.

Se la tocchi, ti ammazzo.

L'ami de Dante se rassoit en silence. Dante me prend par le bras et m'emmène plus loin. Il reçoit un message, le regarde, puis soupire.

— Illona et toi, prenez Gigi avec vous et partez maintenant.

— Pas avant que nous ayons parlé de ton attitude envers Gigi, insisté-je.

— Putain, Eve, écoute-moi pour une fois et barre-toi de cette maison. Je ne veux plus te voir ici.

Je serre les dents et fais demi-tour en rejoignant les filles. Gigi pleure toujours tandis qu'Illona essaie de la réconforter.

— On va te ramener chez toi, Gigi, dis-je doucement.

— Quoi ? Qu'est-ce que Dante a dit ? demande-t-elle.

Dis-moi que tu m'aimes [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant