CHAPITRE VINGT-QUATRE : INDEPENDENCE DAY

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Le début du mois de juillet annonçait le jour de l'indépendance aux États-Unis et aujourd'hui à Los Angeles, Hanna se levait aux aurores pour préparer le foyer dans ce thème.
Le soleil brillait dans les rues, le ciel était bleu ce qui indiquait une superbe matinée et sans doute une très belle journée ensoleillée.

Les premiers rayons traversèrent la vitre de la fenêtre de la chambre de Jefferson Gold qui passa la nuit avec Jane Pink, la mère de son futur enfant. En outre, c'était la deuxième fois qu'elle dormait chez lui depuis qu'ils étaient ensemble.

Dans le lit, Jefferson Gold ouvrait lentement ses paupières, étirait ses bras et roula sur le côté pour observer sa belle endormie.
Doucement, sans faire le moindre bruit, il se redressait et commença à enlever les draps de son corps.

— Hmm... Quel heure est-il ? Marmonna Jane avec la voix ensommeillée.
— Il doit être tôt, rendors toi mon amour !
Je vais juste fumer ma clope et je reviens, chuchota-t-il en lui caressant avec tendresse les cheveux.

Aussitôt, Jane se rendormait, Jefferson quittait la chambre et se retrouva dans le couloir en essayant d'éviter son père autant qu'il le pouvait. Malheureusement, les démons étaient contre  lui car en sortant de celle-ci, il tomba nez à nez avec son géniteur.

***

Habillé d'un costume bleu avec des mocassins noirs, Henri Gold tenait sa tasse de café en regardant son fils aîné d'un air mauvais.

— Te voilà encore... La police n'est toujours pas venue t'embarquer à ce que je vois, dit-il pour le provoquer comme il le faisait souvent.
— Tu n'as rien d'autre à faire, Henri ? Que cherches-tu ? Mon poing dans la gueule, c'est ça ? Je viens de me lever alors pour une fois, laisse-moi tranquille, répondit froidement son fils aîné.

Au lieu d'écouter son fils, Henri s'approchait dangereusement de Jefferson et lui renversa sa tasse de café encore bouillante dessus.

— Ahhhh, C'EST QUOI TON PROBLÈME ! S'écria l'aîné en le poussant contre le mur du couloir.
— Veux-tu vraiment le savoir ? Je veux que tu quittes cette maison avec ta pute et ton caniche là, ensuite je souhaite que tu ne reviennes jamais, riposta calmement Henri.
— Attends... Vas-y, répètes pour voir ? Oses seulement redire ça et je t'encastre dans le mur, c'est clair ! Le menaça Jefferson entre ses dents.
— En plus, tu es sourd ! Ricana Henri. Je t'ai dit de partir avec ta pute et ton chien, répéta-t-il encore.

Là, le sang de Jefferson ne fit qu'un tour, il attrapait son paternel par la chemise, le plaqua contre le mur et lui déclencha des coups de poings au visage jusqu'à le faire saigner.

***

Alertée par ce vacarme, Luna sortit en trombe de sa chambre suivie de près par Michael qui lui était aux toilettes, Ella dormait profondément et Jane se réveillait en sursaut avec l'envie de vomir.

Sur le sol du couloir se trouvait des débris de porcelaine ainsi que des gouttes de café.

— Oh, Jeff ! Tu joues à quoi ?! Tu veux le tuer, intervint sa sœur.
— Jefferson, lâches le, merde ! S'énerva Michael, son frère.

Soudain, Jefferson les fusillait du regard.
De quoi est-ce que je me mêle, voulait-il leur dire mais au lieu de cela, le jeune homme, énervé, passa également sa rage sur ses pauvres frères et sœurs qui n'avaient rien demandé.

— Il mérite de mourir avec ce qu'il vient de dire, ce connard ! Mêlez-vous de vos affaires, cracha Jefferson.

Quelques instants plus tard, Hanna montait à son tour au premier étage pour savoir le fin mot de l'histoire.

JEFFERSON GOLD (1ER jet) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant