JEFFERSON GOLD (1ER jet)

CHAPITRE DIX-SEPT : RÉVÉLATIONS, DISPUTES ET RÉCONCILIATION

« Il faut que tu rentres tout de suite ! La police est passé, il y a dix minutes environ. Ils ont posé des questions aux parents.... Ils étaient prêts à récupérer l'enfant. » Telles étaient les paroles de son frère. Celles qui tournaient en boucle dans son esprit durant tout le trajet qu'il effectua pour rejoindre sa famille, à Los Angeles.

***

Vers huit heures du soir, Jefferson Gold parquait sa voiture en face de chez eux et avant de descendre, il se tapa la tête contre le volant.

— Oh mais CE N'EST PAS VRAI, je suis en plein cauchemar ! Cria-t-il.

Allez Jefferson, tu peux le faire ! Calme-toi. Inspire et expire, mon grand, songeait-il en fermant les yeux.

Depuis l'appel de Michael, il avait l'impression que son monde s'écroulait. Anxieux, son moral était à zéro. Jefferson Gold ouvrait la portière de l'habitacle et descendit de celle-ci en la claquant tellement fort qu'elle manqua de se briser.

Ensuite, il se rendait à l'arrière, ouvrit le coffre puis y sortit le sac rempli de billets.
Dedans, se trouvait plus précisément la somme de neuf-cents milliards de dollars qu'il s'est procuré il y a deux heures environ, grâce au meurtre et à l'incendie commis par ses soins.

Arrivé sur le seuil de l'entrée de chez ses parents, il insérait sa clé dans la serrure de la porte et tourna la poignée. Tout le monde l'attendait avec fermeté.

Rien qu'en regardant ses parents qui semblaient remontés contre lui, Jefferson se doutait qu'il était mal barré. Et à cet instant précis, il voulut fuir. Fuir pour éviter d'avoir la conversation.

***

À pas de loups, il commençait à se diriger vers les escaliers. Malheureusement, rien ne se passait comme prévu.

— Ah, Jefferson ! Te voilà enfin, lança d'un ton calme et glacial son paternel.
— Tu comptais aller où ? Et qu'as-tu dans les mains, lui demanda sa mère en remarquant le sac qu'il détenait.

Après réflexion, il leur répondit, sans faire de détour:

— J'ai exactement la somme de neuf-cents milliards de dollars.

Assise sur le canapé, absorbée par son téléphone portable, Luna relevait subitement la tête et écarquilla de grands yeux en direction de son aîné. En entendant la révélation ses parents avaient la même réaction qu'elle.

— Ai-je bien entendu ? Jefferson, comment se fait-il que tu as une telle somme d'argent en ta possession, demanda Hanna, stupéfaite.

***

Pendant une petite seconde, il ne répondait rien, mais après avoir réfléchi, il se racla la gorge avant de leur annoncer sa provenance.

— J'ai tué quelqu'un et j'ai brûlé son entreprise.
— Encore ! Rétorqua Hanna.

— Encore ? Comment ça « encore »? Il a déjà fait cela auparavant, demanda Henri en s'adressant à sa femme.
— Oui, enfin sauf qu'il n'a pas brûlé l'appartement, il a simplement pris Ethan, affirma calmement celle-ci.

— Alors qu'attends-tu ? Qu'attends-tu pour le foutre dehors, bordel ! Tu ne vois pas que cette histoire part beaucoup trop loin ?! Hier, il a tué quelqu'un... Aujourd'hui, il l'a refait. Demain, que fera-t-il, s'énervait Henri.